Le processus de transition démocratique est celui établissant ou rétablissant un régime de liberté reposant sur le consentement des gouvernés. Il ne suffit pas de s'intituler démocratique pour l'être véritablement. Il faut donc vérifier les faits dont il s'agit.
De manière générale, on distingue la libéralisation de la démocratisation.
La libéralisation d'un régime est un mode d'exercice de la dictature, elle peut être la première étape d'un processus de démocratisation et peut intervenir dans plusieurs domaines : l'économie, les libertés publiques avec une diminution de la censure, l'organisation de processus électoraux. Ce peuvent être des éléments nécessaires à redynamiser un régime autoritaire : il s'agit de donner des satisfactions matérielles pour pallier l'absence de certaines libertés. La libéralisation peut aussi être la première phase d'un processus de démocratisation, mais il s'agit alors d'une première phase non voulue
[...] Daniel Gaxie qualifie la vie politique sous la Quatrième République de vie politique dominée par un champs de pairs qui monopolisent le pouvoir. II- Dérèglement puis subversion d'un ordre politique. Les législatives de 1951 ont accru le poids des députés de droite, elles se traduisent aussi par des transformations sociologiques de la représentations : diminution des députés issus des classes moyennes entrés à la faveur de leur engagement dans la Résistance ; entrée de jeunes députés issus du pôle économique des classes supérieures : professions libérales, industriels et grands agriculteurs représentent près de 48% des députés ; plus de 36% des députés élus en 1951 le sont pour la première fois. [...]
[...] L'Espagne ne connaîtra pas d'épuration administrative. A ce moment, que ce soit au sein du personnel franquiste ou au sein de l'opposition, tout le monde pense que le Roi va être un personnage effacé de la vie politique espagnole. Mais Juan Carlos va surprendre les acteurs en se révélant comme un fin tacticien pour mener l'Espagne sur la voie de la démocratie. En effet, la démocratie va être octroyée par le Roi (ce qui se distingue de la démocratie conquise par le bas), de façon progressive. [...]
[...] Ils veulent légitimer le pouvoir politique par les performances économiques, et surpasser le voisin de l'Ouest. Cette nouvelle orientation va être de courte durée puisque l'URSS a les moyens de s'opposer à de telles initiatives (1965) qui ont pourtant contribué à accroître le niveau de vie des allemands notamment en matière de logements. Le coup d'arrêt ainsi donné suscite un mécontentement de la population, mais il est de courte durée dans la mesure où le relais de ces réformes est assuré par de nouvelles relations avec l'Allemagne de l'Ouest dès 1969. [...]
[...] Au contraire, il y a même eu une sorte de négation par la classe politique dans son ensemble. Mais la justice a mené son instruction jusqu'à son terme, et des dignitaires politiques ont été interpellés ce qui permet d'affirmer que l'affaire des GAL ne remet pas en cause le caractère démocratique du nouveau régime. Un nouveau régime que la liberté dont la presse a bénéficié pendant toute cette affaire illustre à merveille (il faut aussi ajouter que pendant toute cette période l'armée n'est pas intervenue). [...]
[...] cette publication rompt avec la tradition politique de la Quatrième République. Pro- et anti-cédiste s'entendent pour rejeter un tel sondage : l'homme de la rue n'a pas à dicter son comportement aux députés car ses connaissances sont insuffisantes. Le contraste entre les résultats électoraux et l'instabilité ministérielle. Mise à part la percée du Rassemblement du Peuple Français (RPF) aux municipales de 1947 et aux législatives de 1951, ainsi que la percée poujadiste lors des législatives 1956, la Quatrième République connaît une relative stabilité au niveau de la répartition des suffrages entre les partis. [...]
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