Le travail est une notion englobante de l'Histoire humaine, il a révélé que toute la société pourrait être lue, réfléchie à travers le prisme du travail.
La «révolution industrielle» apparaît en Grande-Bretagne à la fin du 18ème siècle et se développe en France au cours du début du 19ème siècle, cela a coïncidé avec l'émergence d'une société industrielle qui comprend différents acteurs.
Le travail est défini par le Petit Robert comme l'état d'une personne qui est tourmentée, le travail est alors apparenté à une activité pénible. Il correspond aussi à l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire quelque chose. Elle est également exercée de manière réglée à l'intérieur du groupe social.
[...] Aujourd'hui ce travail souffre d'une remise en cause, il y a un grand chambardement dans le monde ouvrier, le centre de l'histoire sociale du 20èm siècle ne parle plus de mouvements sociaux, du syndicalisme qui tente à disparaître. Le présupposé est que les mouvements sociaux ne représentent plus le travail. Cette évolution se superpose au doute fondamental qui porte sur la notion de progrès, elle est donc remise en cause, le 19èm siècle voit une valeur de libération. Les expositions universelles organisées à Paris, le progrès est une certitude, mais il s'est brisé à deux reprises lors de la Première Guerre Mondiale et la crise de 1929 aux USA. [...]
[...] Quatre grands ensembles voient le jour : - idée d'un circuit économique - division du travail - apparition de la gestion du temps de travail - apparition d'un temps de non-travail, afin de l'occuper on va implanter le temps des activités de loisir, le sport fait son apparition dans la société anglaise au cours de la révolution industrielle L'organisation de l'entreprise devient aussi importante que la production de l'entreprise, ce qui compte c'est la continuité et la coordination au sein de la manufacture, la meilleure entreprise sera celle qui pensera le mieux son organisation. Cette logique est une logique dans laquelle Karl Marx introduit le soupçon, c'est-à-dire un concept clé, celui de la plus-value, il s'agit de la captation du travail des uns par les autres. [...]
[...] Il pose les éléments de la relation homme / machine, il y a là une contestation du capitalisme traditionnel sans précédent qui conduit à des interrogations sur la valeur de libération supposée du travail est une date d'aboutissement de cette pensée critique du travail, elle se trouve renforcée par les effets de la société post-industrielle. Le travail est-il une richesse encore quand bulle Internet, spéculation, produisent de la richesse, que devient le fruit du travail. Le non-Travail comme valeur ? Rifkin dans la fin du travail en 1995, peu de temps après l'œuvre de Francis Fukuyama : la fin de l'histoire et le dernier homme, Frédéric Meda : le Travail, une valeur en voie de disparition. [...]
[...] Elle est cependant une obligation à laquelle il doit la santé, la subsistance, le bon sens et la vertu. La mythologie le considérait comme un mal. Nous serons donc amenés à réinscrire cette souffrance humaine sans anachronisme dans son Histoire. II) Penser historiquement le travail, une pensée qui ne va pas de soi Il y a derrière le travail une astreinte physique, les mineurs étaient vus comme une race à part et ce à cause de leur physique, tout comme les Canuts nommés ainsi, car ils marchaient en canard. [...]
[...] Pour une Histoire totale du travail Toute la prétendue Histoire du Monde n'est que la production à des hommes par le travail Karl Marx Communisme et propriété. Pour une Histoire totale du travail Le travail est une notion englobante de l'Histoire humaine, il a révélé que toute la société pourrait être lue, réfléchie à travers le prisme du travail. La révolution industrielle apparaît en Grande-Bretagne à la fin du 18èm siècle et se développe en France au cours du premier 19èm siècle, cela a coïncidé avec l'émergence d'une société industrielle qui comprend différents acteurs. [...]
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