Le choix du cours : Pourquoi un cours sur l'Histoire du syndicalisme européen ? Qu'allons-nous étudier ? L'Histoire du syndicalisme européen permet de comprendre la manière dont agissent les acteurs sociaux. Cela permet de comprendre comment les acteurs sociaux s'impliquent dans l'entreprise. Cela permet de comprendre les prises de position dans les différents organismes où les salariés sont représentés : prud'hommes, sécurité sociale. Cette étude permet de comprendre les différentes attitudes des différents syndicats, le fossé existant entre syndicalisme des salariés et syndicalisme patronal, ou encore les spécificités du syndicalisme des cadres. En France, toutes les différences de position entre syndicats ont des origines idéologiques. Ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays d'Europe. En Angleterre et en Allemagne, il n'y a pas de différences idéologiques. Le syndicalisme remonte au XIXe siècle. Il existe encore aujourd'hui mais connaît une grave crise qui nous amènera à réfléchir à la question de la représentativité des syndicats. Quelle est la valeur du syndicalisme dans la société actuelle ? Et qu'est-ce que le syndicalisme ? Le mot « syndicat » trouve son origine dans celui de « syndic ». Le syndic a une origine latine : le syndicus est celui qui peut se pourvoir en justice. Par extension, le syndic va être d'abord celui qui défend les intérêts d'une ville et, par extension, les intérêts d'un groupe de personnes et, progressivement, d'un groupe professionnel. Le syndicat recouvre des réalités très différentes. Au début, il était presque exclusivement ouvrier. Et puis, il est devenu plus large : les salariés. Il s'est étendu à des mondes autres que le monde industriel, par exemple le monde paysan. Il y a aussi un syndicat des cadres et même, dans certaines professions, un syndicat propre à la maîtrise, puis le syndicat patronal. Le monde du syndicat est un monde varié. Le syndicat trouve toujours son origine dans l'Histoire de chacun des pays : Histoire idéologique, Histoire de l'organisation du travail pays par pays. Pour comprendre les origines du mouvement syndical en France, on va partir de la Révolution française.
[...] Il est un ouvrier autodidacte qui s'est doté d'une certaine culture. Il se fait connaître en publiant, en 1864, La capacité politique de la classe ouvrière. Dans cet ouvrage, il demande aux ouvriers de faire leurs preuves, de montrer ce dont ils sont capables. Il s'adresse plus particulièrement à l'élite ouvrière. Pour lui, elle doit être héroïque. Les idées de Proudhon seront fortement critiquées par Marx. Il dira qu'il a des idées de petit bourgeois Il aura quand même de l'influence. D'autres hommes d'action auront également de l'influence, notamment Bakounine. [...]
[...] Le monde du syndicat est un monde varié. Le syndicat trouve toujours son origine dans l'Histoire de chacun des pays : Histoire idéologique, Histoire de l'organisation du travail pays par pays. Pour comprendre les origines du mouvement syndical en France, on va partir de la Révolution française. De l'Ancien Régime à la Révolution Structure et disparition de la société d'Ancien Régime Structure de la société d'Ancien Régime Sous l'Ancien Régime, la société était très structurée : en ordres. Il y avait trois ordres hiérarchisés : le clergé, la noblesse et le tiers-état. [...]
[...] Charles Fourier (1772-1837) va fortement influencer le mouvement ouvrier qui va naître par la suite. Fourier est un fils de marchand et rien ne le destinait particulièrement à s'intéresser aux questions liées à l'industrie ou au travail. Tous ses textes traitent pourtant de ces deux sujets. Il va plus loin que Saint-Simon dans l'analyse. Il dénonce le système libéral né à la Révolution française. Pour lui, le système libéral est un système dans lequel règnent la corruption, la fraude et le vol. Fourier est très sévère à l'égard du droit de propriété. [...]
[...] Puisque la France s'industrialise, le nombre d'ouvriers augmente. Cette industrialisation provoque la constitution d'importantes concentrations ouvrières. Il y a des régions dans lesquelles les ouvriers se trouvent concentrés en un même endroit. C'est par exemple le cas autour des bassins miniers du Nord et du Pas-de-Calais, dans l'Est de la France (où il y a à la fois de l'industrie textile et lourde(?)) et dans le Centre (où il y a des mines et d'autres industries). Les responsables politiques du Second Empire vont vouloir contrôler cette population et l'encadrer. [...]
[...] Ils sont mécontents de leurs conditions de vie et de travail. On trouve des grèves importantes chez les ouvriers de la porcelaine de Limoges en mai 1864, et cela va toucher tout le Limousin. Les typographes parisiens vont beaucoup s'agiter dans les années 1860-64 alors que ce sont pourtant des métiers plutôt favorisés par rapport au reste de la classe ouvrière. Ces mouvements ne sont presque jamais couronnés de succès. Pendant cette période, ils n'obtiennent quasiment rien. Quelques-unes débouchent néanmoins sur la constitution d'une organisation ouvrière. [...]
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