Histoire sociale de la France de 1848 à 1914 - Les revendications ouvrières, la montée du syndicalisme de 1880 à 191

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Les revendications ouvrières, la montée du syndicalisme de 1880 à 191

Résumé du document

Histoire sociale de la France de 1848 à 1914 - Les revendications ouvrières et la montée du syndicalisme entre 1880 et 1914, fiche de 3 pages en histoire contemporaine



Entre 1882 et 1889, le pays est en crise économique. Cette crise affecte le secteur industriel et, par conséquent, les ouvriers. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on assiste au développement de la « grande industrie ». Ce développement provoque des transformations au sein du monde ouvrier et, notamment, du prolétariat d'usines. Les usines vont se concentrer. Cette concentration entraîne une prise de conscience : les ouvriers se trouvent une identité commune et, évidemment, des droits communs à conquérir et des acquis communs à défendre. C'est à partir de ce moment-là qu'ils s'organisent pour mener des actions (des grèves) tandis que, parallèlement, se développent le syndicalisme et le socialisme.

Extraits

[...] Elle n'arrivera à regrouper toutes les organisations syndicales que plus tard. Ce n'est qu'à partir de 1902 qu'elle regroupe à peu près toutes les industries. Le secrétaire général de la CGT est alors Victor Griffuelhes. En 1909, Léon Jouhaux lui succède. Il restera à ce poste jusqu'en 1947. C'est un syndicalisme de type révolutionnaire, aussi appelé anarcho-syndicalisme Chartes d'Amiens (1906) : l'apolitisme. C'est la Charte d'Amiens, en 1906, qui va donner les règles à suivre et qui va affirmer l'indépendance complète du syndicalisme face aux partis politiques. [...]

[...] Les revendications ouvrières et la montée du syndicalisme entre 1880 et 1914 Introduction Entre 1882 et 1889, le pays est en crise économique. Cette crise affecte le secteur industriel et, par conséquent, les ouvriers. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on assiste au développement de la grande industrie Ce développement provoque des transformations au sein du monde ouvrier et, notamment, du prolétariat d'usines. Les usines vont se concentrer. Cette concentration entraîne une prise de conscience : les ouvriers se trouvent une identité commune et, évidemment, des droits communs à conquérir et des acquis communs à défendre. [...]

[...] Les thèmes sur lesquels portent les revendications Les revendications sont de trois ordre : l'augmentation salariale, la diminution du temps de travail et de meilleures conditions d'hygiène et de sécurité. Le salaire. La moyenne journalière des salaires est de 4,80 francs pour les ouvriers. Leur revendication principale est celle des cent sous soit 5 francs par jour. Le temps de travail. La loi du 29 juin 1905 réduit à 8 heures la journée dans les mines, mais la pratique générale pour le reste de l'industrie reste de 10 heures par jour. La revendication principale est la journée de 8 heures. Les conditions d'hygiène et de sécurité. [...]

[...] Dans les années 1880-1890, de nombreuses organisations syndicales vont donc se créer. Les fédérations. Des fédérations par métier se créent dans un premier temps. La première est celle des chapeliers en 1879. Puis se crée une fédération du livre en 1881, des mineurs en 1883, des cheminots en 1890, du textile en 1891. Une fédération nationale de ces syndicats (la FNS) se crée en 1886. Les bourses du travail. Dans une deuxième étape vont se créer des bourses du travail par ville. [...]

[...] Cette revendication culmine le 1er mai 1906. A partir de cette date, tous les 1ers mai seront des journées de grande mobilisation. Le 1er mai honore les martyrs du syndicalisme. Mais la journée de 8 heures ne sera accordée qu'après la Première guerre mondiale, en 1919. Volonté de modification de l'organisation économique Les syndicats mettent au goût du jour les principes de l'exploitation de l'homme par l'homme et de lutte des classes. Il pensent qu'il faut modifier toute l'organisation économique capitaliste qu'ils qualifient de sauvage Les industriels veulent en effet constamment économiser du capital tout en accroissant la productivité par l'intensification du travail. [...]