Histoire sociale de la France de 1848 à 1914 - Les grands patrons à la fin du XIXe siècle : l'exemple d'Henri Schneider, fiche de 3 pages en histoire contemporaine
Le 25 août 1836, deux frères, Eugène et Adolphe Schneider, achètent les fonderies du Creusot. En 1865, malgré les crises, le Creusot devient le premier centre métallurgique français. Il produit 130 000 tonnes de fonte qui sont utilisées pour créer 60 000 tonnes de rails, 30 000 tonnes de fer et 10 000 tonnes de tôles en tout genre. Les fonderies comprennent 15 hauts fourneaux, 600 fours à coke et 130 fours à puddler.
[...] Des écoles sont créées au sein même des usines-villes. Au Creusot, en garçons et filles sont scolarisés dans 82 classes, visiblement d'un bon niveau. Ces écoles permettent de souder une génération, de forger une véritable culture d'entreprise (l'entreprise y est bien sûr valorisée) et de permettre une promotion interne. Si un enfant travaille bien, il peut devenir ingénieur. Il y a une véritable possibilité d'ascension sociale intergénérationnelle au sein de l'entreprise. Allocations familiales, caisses de retraite . En 1892, Henri Schneider met en place un système d'allocations familiales. [...]
[...] Les grands patrons à la fin du XIXe siècle : l'exemple d'Henri Schneider Introduction Le 25 août 1836, deux frères, Eugène et Adolphe Schneider, achètent les fonderies du Creusot. En 1865, malgré les crises, le Creusot devient le premier centre métallurgique français. Il produit tonnes de fonte qui sont utilisées pour créer tonnes de rails tonnes de fer et tonnes de tôles en tout genre. Les fonderies comprennent 15 hauts fourneaux fours à coke et 130 fours à puddler. Henri Schneider, fils d'Eugène, naît le 10 décembre 1840 au Creusot. [...]
[...] Caractéristiques des grands capitalistes Forte ascension sociale Les grands patrons de la fin du XIXe siècle sont le résultat d'une forte mobilité sociale sur plusieurs générations. L'ascension se fait selon trois principes : l'épargne, le bon investissement et le mérite. Par exemple, Henri Schneider, qui devient gérant des fonderies du Creusot en 1875, a des origines très modestes. Au XVIIIe siècle, les Schneider sont de modestes paysans. Eugène Schneider, le père de Henri, est un fils de ses œuvres (c'est-à-dire qu'il a construit son empire tout seul) puisque son père à lui était un simple notaire. [...]
[...] Le temps de travail est l'une des limites du paternalisme. Pour les patrons, les avancées sociales ne sont possibles que dans la limite où elles ne réduisent pas la rythme de production. Un Etat dans l'Etat. On a aussi critiqué aussi l'idéologie paternaliste en disant qu'elle créait un Etat dans l'Etat : l'école, l'assurance sociale . III) Capitalisme et système économique La loi du marché Les grands capitaines d'industrie prônent le loi du marché, c'est-à-dire la loi de l'offre et de la demande, de la libre concurrence. [...]
[...] Le paternalisme est la conception patriarcale ou paternelle du rôle du chef d'entreprise. C'est le fait de se conduire avec ceux sur qui on exerce une autorité comme un père vis-à-vis de ses enfants. C'est une manière de diriger bienveillante, autoritaire et condescendante. Le paternalisme est un instrument de pacification interne à l'entreprise. Il évite le retour des grèves. Il évite aussi que les bons ouvriers partent dans d'autres entreprises où les avantages seraient meilleurs. C'est aussi une façon d'humaniser la vie ouvrière pour faire oublier les conditions de travail, le caractère inhumain de ces grosses usines où on commence à travailler à la chaîne. [...]
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