Vous trouverez dans ce document un résumé concis de l'Histoire politique de la France entre 1814 et 1962, avec les dates importantes mises en valeur. Le document retrace les différents régimes politiques qu'a connu la France entre 1814 et 1962 ainsi que les crises qui ont menées aux différents changements de régimes politiques
[...] Les hommes politiques s'en remettent à Pétain sans se douter qu'ils aident le nazisme, c'est presque un « suicide collectif » des parlementaires qui fait s'effondrer la IIIème République. Notons que la population est encore absente lors de ces décisions et n'a pas le droit de parole. La France sous Vichy Le « régime personnel » de Pétain (René Rémond) Le régime mis en place est conservateur, voire réactionnaire. Il promulgue des actes constitutionnels le et 13 juillet 1940 où Pétain s'arroge les pouvoirs du président et du président du conseil, puis la plénitude du pouvoir gouvernemental, c'est-à-dire l'exécutif, le législatif et le judiciaire. [...]
[...] C'est pour cela (entre autres) que beaucoup redoutaient l'effet du suffrage universel sur le résultat des votes. On décide alors de créer une commission exécutive de 5 membres qui sont chargés de manière égalitaire d'assumer le rôle de chef de l'Etat. On y retrouve notre cher Lamartine, mais aussi : François Arago (qui la préside), Pierre Marie de Saint-Georges, Alexandre Ledru-Rollin et Louis-Antoine Garnier-Pagès. Puisque plusieurs députés sont nommés dans plusieurs endroits à la fois (par exemple, Lamartine est élu député 17 fois), plusieurs sièges restent vacants, et c'est donc ici qu'on note l'arrivée de nouveau visages, dont Victor Hugo ou Louis-Napoléon Bonaparte (ce dernier démissionne très vite), d'autres élus sont socialistes, ce qui inquiète quelque peu les gouvernants, d'autant qu'ils commencent à être populaires dans les ateliers nationaux. [...]
[...] Elle parvient à entrer dans Paris le 21 mai. C'est ce jour que commence la Semaine Sanglante, insurrection ponctuée de combats de rue et de massacres, les communards n'hésitent pas à exécuter des otages et à détruire par le feu les bâtiments symbole du gouvernement : le Palais des Tuileries, le Palais de Justice et l'Hôtel de Ville. Cette semaine prend fin le 28 mai, avec la défaite des communards au cimetière du Père-Lachaise. On compte morts du côté des communards, contre moins de 900 pour les versaillais. [...]
[...] Après 132 jours de siège, un armistice est signé et prend effet le 28 janvier 1871. Les élections législatives de 1871 et le choix entre la paix et la guerre Ces élections (pour élire les constituants d'une Assemblée Nationale) se font dans un contexte particulier : 40 départements sont encore occupés, et français encore prisonniers. Par conséquence logique, aucune campagne, à part celle de Paris, n'a été préparée. Autre particularité : ces élections portent plus sur le choix entre la guerre ou la paix que sur le choix d'un gouvernement, c'est-à-dire que les républicains les plus radicaux, dont Gambetta, sont favorables à la guerre à outrance, alors que les modérés, eux, sont favorables à la paix (par résignation). [...]
[...] Mais les radicaux restent l'arbitre de cette coalition du Fp, en effet, le nombre de sièges du PCF et de la SFIO ajoutés est toujours inférieur à celui de la droite, d'où la légère déception du Fp. Toutefois, le deuxième tour voit la victoire écrasante du Fp avec 386 sièges contre 224 pour la droite. La SFIO obtient 149 sièges, et est donc le premier parti de France. Le PCF obtient 72 sièges et les radicaux vont aux autres partis de gauche. [...]
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