Histoire du parti socialiste français, exposé de 20 pages en histoire contemporaine
Son histoire commence en 1905 quand le socialisme politique en France s'unifie sur injonction de l'International, au congrès de Globe avec la fusion des différents courants socialistes dans la nouvelle Section française de l'internationale ouvrière (SFIO). Jean Jaurès s'impose comme la figure majeure du socialisme française par son combat pour l'unité, par sa volonté de synthèse entre le patriotisme et l'internationalisme, entre les idées marxistes et la tradition de la Révolution française.
[...] Les divisions au sein de la direction du PS vont d'ailleurs inévitablement émerger de nouveau dans la lutte pour le choix d'un candidat présidentiel en 2012. Une grande part de la frustration populaire envers les conflits dans le PS tournait autour de l'absence de différence de principe entre les deux sections. Dans la mesure où l'on peut discerner la politique de cette mare d'ambition insignifiante et d'opportunisme systématique dominant les procédures entourant l'élection du leadership du PS, les différences semblaient être celles-ci : Royal tente d'abandonner tous liens formels avec la classe ouvrière, s'orientant vers une alliance avec les partis bourgeois de droite, tel le Mouvement démocrate de François Bayrou, comme elle l'a fait lors de la campagne électorale de 2007. [...]
[...] Après l'échec du référendum et le départ de De Gaulle en 1969, le nouveau Parti Socialiste, fondé au Congrès d'Alfortville le 4 mai 1969, désigne Gaston Defferre comme présidence de la République. Il n'est même pas au deuxième tour . Cet échec précipite la recomposition du parti. En juillet, le congrès d'Issy-les-Moulineaux fait la constitution définitive du nouveau parti socialiste avec la SFIO, la majeure partie de l'UCRG et de l'UGCS. La SFIO laisse la place au nouveau parti socialiste sous l'impulsion d'Alain Savary. En 1971 est célébré le congrès d'Épinay, qui marque l'étape plus importante de l'unité et la rénovation du socialisme. [...]
[...] Jusqu'au Front Populaire en 1935, la SFIO est un partie ni purement réformiste ni purement révolutionnaire. Le Front Populaire est constitué en 1935. En mai de 1936 après une élections victorieuses et une grève spontanée s'obtiennent grandes réformes saciales. En juin 1936 se contitue le gouvernement dirigé par Léon Blum. Il decide de ne pas participer dans la guerre d'Espagne ce qui divise les socialiste, en juin 1937, mis en minoricé devant le Sénat, le gouvernement demissionne. En 1938 Edouard Dadanier devient Président du Conseil. [...]
[...] En mai il y a des élections présidentielles et Mitterrand échoue de peu face à Valéry Giscard d'Estaing et ce résultat marque la progression des socialistes et de la gauche dans le pays. En 1975 se célèbre le congrès de Pau, le PS se dit a appliquer seul le programme commun en cas d'une rupture de l'union de la gauche à l'initiative du PCF . Le CERES entre dans la minorité. La majorité se regroupe ainsi : François Mitterrand, Gaston Defferre, Pierre Mauroy, Michel Rocard, Jean Poperen et Alain Savary. La minorité est dirigée par Jean-Pierre Chevènement et les animateurs du CERES. [...]
[...] Aubry a appelé à ancrer le PS à gauche et est connue principalement pour son rôle dans la mise en œuvre, par le Parti socialiste, de la semaine des 35 heures, maintenant abrogée. Pour Aubry, pas moins que pour Royal, les saluts dirigés vers la classe ouvrière sont malhonnêtes et hypocrites. Sa rhétorique de gauche reflète des inquiétudes dans le leadership du PS quant à l'émergence d'une menace provenant de la gauche. Jean-Luc Mélenchon a récemment quitté le PS pour fonder un parti de gauche, citant l'exemple du politicien allemand Oskar Lafontaine et de die Linke (Parti de gauche). [...]
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