Au 19ème siècle, avec l'industrialisation, de plus en plus de personnes viennent vivre en ville. La mécanisation de l'agriculture à diminué les besoins en main-d'oeuvre dans les campagnes, les populations rejoignent alors les centres urbains pour trouver du travail. Ainsi, suite à l'augmentation des populations urbaines après 1800, le terme « urbanisme » prend tout son sens.
De nos jours, on définit l'urbanisme comme « l'art, la science et la technique de l'aménagement des agglomérations humaines. » C'est aussi « l'ensemble des règles et mesures juridiques qui permettent aux pouvoirs publics de contrôler l'affectation et l'utilisation des sols » (...)
[...] Ils prônent la ville fonctionnelle, la séparation des fonctions, la répartition de l'espace selon des fonctions majeurs : habiter, travailler, circuler, se recréer le corps et esprit Ildefonso Cerda est considéré comme le fondateur de l'urbanisme progressiste avec son projet d'extension de Barcelone en 1858, le premier grand plan moderne. Il veut modifier l'état de la société et le traitement de l'espace serait un moyen d'y parvenir. On peut également cité d'autres théoriciens de ce courant, tel que le Baron George Haussman (1809-1891), qui élabore de nouveaux plans pour la ville de Paris. Ses buts principaux sont la modernisation des réseaux utilitaires (eau, égouts, gaz d'éclairage), améliorer les équipements publics (marchés, casernes, hôpitaux, ponts), l'aménagement de parcs. [...]
[...] Ils ont une approche humaniste de la ville et s'y intéresse dans sa globalité. Le concept culturel de la cité l'emporte sur le A.C L2 Sociologie concept matériel de la ville. L'évolution moderne des techniques et des besoins n'est ici pas au centre de leur analyse. Pour les culturalistes, la ville est un espace fermé, limité, s'opposant ainsi à la campagne. On retrouve ces idées chez Ebenezer Howard (1850-1928) qui créé l'association de cité-jardin en Grande-Bretagne. Il critique la ville industrielle et propose la garden-city en 1898. [...]
[...] L'espace urbain doit être lié, cimenté par les monuments. La ville devient un espace fermé, intime, diversifié, imprévisible. En fin de compte, l'urbanisme est une action volontaire, une pratique, un exercice d'application. C'est une discipline de l'espace et du temps. En effet, on ne peut par exemple pas ignoré l'héritage du passé en urbanisme. Il est de plus ancré dans le présent : il n'y a pas d'intervention efficace sur l'espace urbain, si elle n'est pas ancrée dans l'état de la société Sources : L'urbanisme, utopies et réalités, une anthologie, Françoise Choay. [...]
[...] Le terme urbanisme est apparu au Xxème siècle, en France, en 1910 plus précisément dans le Bulletin de la Société neuchâteloise de Géographie écrit par Pierre Clerget, qui lui donne pour définition : l'étude systématique des méthodes permettant d'adapter l'habitat, et plus particulièrement l'habitat urbain, aux besoins des hommes Mais la notion elle-même, est connue depuis un peu plus longtemps selon Françoise Choay, pionnière des études d'histoire de la pensée urbanistique. En effet, en 1867, l'ingénieur architecte espagnol Ildefonso Cerdá (1816-1876), responsable du plan d'extension de Barcelone l'évoque dans sa Teoría general de la urbanización (1867). L'urbanisme se développe selon deux grands courants : le courant progressiste et le courant culturaliste. [...]
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