Fiche de révision d'histoire moderne : religion et société
[...] Ensuite, les ordres religieux arrivent sur place (franciscains, dominicains . ) et à la fin du XVIe les jésuites. En échange, les rois ont la possibilité d'avoir un certain nombre de privilèges de la part de la papauté (prélèvement d'impôt pour payer l'évangélisation). Du côté portugais, ils n'ont pas le sens de l'évangélisation des populations qu'ils contrôlent. Ils contrôlent peu de territoires hormis le Brésil, quelques points d'appui sur les côtes africaines et américaines. Leur principal intérêt est le commerce. [...]
[...] Sa mort crée un mouvement religieux et politique en Bohême fin XIVe-début XVe. C'est un royaume slave riche en mine d'argent, intégré au XIIIe le Saint-Empire. À la fin du XIVe, la dynastie slave n'a plus de descendant : remplacée par un roi élu, luxembourgeois. Ill y a une opposition entre colons allemands et slaves opprimés et la peste en 1380 = affaiblissement total de cette région sous les croisades menées par les allemands contre des hussites. On arrive finalement à un compromis et reconnaît pour la première fois une Eglise indépendante hérétique en Bohême et en Moravie en 1436, le Concile de Base. [...]
[...] -Les ordres étrangers : parmi les italiens, les capucins (une branche des frères mineurs, franciscains) dont le conseiller intime de Richelieu (père Joseph). Il y a aussi des congrégations pour jeunes filles, les ursulines. En Espagne : les carmes couvents. Les Dames de la Charité établissements vers 1660. Les visitandines formées par Saint François de Sacre. La spiritualité est surtout étrangère, marquée par la mystique espagnole (Sainte Thérèse d'Avila, Saint-Jean de la Croix) et italienne (Pierre de Berulle et les oratorio). [...]
[...] On parle de professeurs d'humanités qui enseignent en particulier le latin et le grec. En Italie, la définition est différente au XIVe, ce sont des acteurs de la vie politique alors que les Français sont des penseurs dont la période idéale est l'Antiquité. Pour eux on doit retourner à cet âge d'or qu'est la civilisation gréco-romaine. Ils partent d'un texte de référence, les idées ne se conçoivent que comme des commentaires d'idées antérieures. Pour connaître la réalité il faut bien connaître les textes de l'antiquité pour voir du nouveau. [...]
[...] -La Réforme est le signe de transformations sociales : les conversions seraient celles de couches sociales basses qui souhaitent de l'égalité (idées très influencées par le marxisme au XIXe). Pour vérifier, les historiens vont regarder les situations sociales des réformés. Dans certaines villes, autant de riches que de pauvres. À Lyon, il y a plus de réformés dans le milieu du livre ; à Avignon la réforme a du succès chez les ouvriers; à Amiens, dans le textile ; dans le Languedoc, dans les milieux urbains. Les campagnes restent toujours catholiques : les réformes ont lieu dans les villes. Mais la conversion est quelque chose d'intime avant tout. [...]
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