Histoire des mentalités, école des Annales, Nouvelle Histoire, évolution des sociétés, adaptation des mentalités
L'histoire des mentalités est un concept qui apparait dans les années 60, comme un domaine de la Nouvelle Histoire, qui elle-même découle des courants de pensée de l'école des Annales. Elle se définit comme une manière de penser, un comportement oral, un ensemble d'habitudes d'esprits, ou des croyances d'un groupe déterminé.
L'histoire emprunte cette notion à d'autres disciplines comme l'ethnologie, la psycho, sciences po… Dès l'entre-deux-guerres, les 2 fondateurs de l'école des Annales (Bloch et Febvre) s'attachent à suivre l'évolution de la psychologie individuelle et collective, avec pour volonté de fonder une « histoire totale. »
En 1941, Febvre, regrette la rareté des recherches dans cette discipline, et appelle à la construction d'une histoire « de l'amour, de la joie, de la pitié, de la cruauté ». Cet appel est mis à l'écart jusqu'aux années 70, où la 3e génération reprend la main. Ce concept se concrétise alors par l'apparition de nouvelles sources et de nouvelles méthodes. (-> Démographie, étude des fêtes, de la mort.. ).
[...] On le considère alors comme un des précurseurs d'une vogue démo Le terme de mentalité apparait pour la 1fois, dans l'ouvrage de Robert Mandrou, Historien moderniste et disciple de March Bloch, affecté de plus à la VI section de l'EPHE (école pratique des hautes études) en décembre 1956 : Histoire sociale des mentalités modernes. Ce qui l'amène en 1958 à instituer une Chaire de l'EPHE histoire sociales des mentalités modernes Une Histoire problématique. Opposition entre la Nouvelle Histoire et l'Ancienne. En effet cette nouvelle histoire est une histoire qui tutoie le passé, qui questionne ses sources, et pose des problèmes. Elle s'oppose à une histoire dite évènementielle ref à Voltaire) Elle est en constant dialogue entre le matériel (l'éco, les classes sociales) et les concepts, les idéologies. [...]
[...] Pour ce qui est de l'improvisation l'inconscient qui se distingue de l'intentionnel) elle se manifeste par un détachement des racines, des coutumes, et se traduit par des réflexes, des gestes machinaux (caractère quotidien) parole irréfléchie (lapsus). Cette inconscient témoigne de la psyché complexe et imprévisible de l'Humain. Conclusion Les historiens définissent l'évolution des moeurs par cette histoire des mentalités. L'histoire des mentalités est une notion ambigue de par son caractère imprécis car elle regroupe plusieurs discplines des sciences sociales. Ainsi l'historien se rapproche de toutes les autres sciences sociales et met en valeur l'importance et le caractère de la discipline historique. [...]
[...] Car en effet les historiens prennent à témoin l'imaginaire pour expliquer le passé. Comment derrière leurs idées, ils possèdent une façon de penser presque automatique, que les historiens définissent comme mentalités. (ex : Duby en 1978, ouvrage les 3 ordres ou l'imaginaire du féodalisme) Nouvelle Sources, nouvelle méthodes Les Historiens qui s'intéressent de près à l'histoire des mentalités, doivent s'approprier de nouvelles méthodes grâce à de nouvelles sources. Jacques LeGoff Disciple de Braudel (successeur de Bloch et Febvre) obtient en 1950, l'agrégation d'Histoire et va s'orienter vers l'approfondissement du MA. [...]
[...] En 1941, Febvre, regrette la rareté des recherches dans cette discipline, et appelle à la construction d'une histoire de l'amour, de la joie, de la pitié, de la cruauté Cet appel est mis à l'écart jusqu'aux années 70, où la 3e génération reprend la main. Ce concept se concrétise alors par l'apparition de nouvelles sources et de nouvelles méthodes. Démographie, étude des fêtes, de la mort . ) La notion de mentalités est un terme assez large qui permet aux historiens de diversifier leurs champs d'investigations. La nouvelle histoire est une histoire dite problématique qui questionne le passé. [...]
[...] Mais comme nous le dit Le Goff on se saisit le style d'une époque, par les profondeurs du quotidien En quoi L'histoire des mentalités devient-elle un point incontournable de l'Histoire Nouvelle ? L'apparition du Concept de mentalités entre l'école des Annales et la Nouvelle Histoire. 1960 : Les prémices de l'histoire des mentalités. Discipline historique s'empare de la notion de mentalités pour la déplacer vers l'exploration de la psyché humaine et la replace dans l'étude des comportement, des sensibilités, des représentations. [...]
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