Il était une fois une immortelle qui s'unit avec un dragon. De leur union serait née la dynastie des 18 rois Hung. Celle-ci gouverna le royaume de Van Lang, au nord de l'actuel Viêt-nam, de 700 à 257 avant JC. En 208 avant JC, un général d'origine chinoise fonde dans la même région le royaume de Nam Viêt, d'un nom qui signifie « pays du sud ». En 111 avant JC, l'Empire du Milieu – la Chine – conquiert le royaume en question et l'asservit pendant plus de mille ans. Les Chinois le baptisent Annam en 679. Plus au sud, c'est l'influence hindoue qui prime. La Cochinchine actuelle voit s'épanouir le royaume hindou du Champa, en relation étroite avec l'Inde...
[...] Ils espèrent par ces bombardements priver les maquisards communistes du Sud-Vietnam et les troupes d'invasion nord-vietnamiennes de leurs approvisionnements en armes et en carburant. Mais ils n'arriveront jamais à couper la fameuse piste Ho chi-Minh par laquelle transitent du nord au sud hommes et matériels. L'engrenage de la guerre s'avère bientôt sans issue pour les Etats-Unis. Au plus fort de la guerre, on compte plus de Américains en uniforme au Sud-Vietnam. En 1968, la deuxième guerre d'Indochine arrive à un tournant avec une contre-offensive massive du Vietcong et surtout la montée en puissance de l'opposition à la guerre dans les campus américains. [...]
[...] Une histoire de l'Indochine (et du Vietnam) Il était une fois une immortelle qui s'unit avec un dragon. De leur union serait née la dynastie des 18 rois Hung. Celle-ci gouverna le royaume de Van Lang, au nord de l'actuel Viêt-nam, de 700 à 257 avant JC. En 208 avant JC, un général d'origine chinoise fonde dans la même région le royaume de Nam Viêt, d'un nom qui signifie pays du sud En 111 avant JC, l'Empire du Milieu la Chine conquiert le royaume en question et l'asservit pendant plus de mille ans. [...]
[...] La capitale du Sud-Vietnam devient Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien leader communiste vietnamien. La victoire du gouvernement communiste de Hanoï met fin à la guerre entre les deux Viêt-nam et enterre les séquelles de la colonisation. Le pays, qui avait été divisé au cours de la première guerre d'Indochine contre les Français, est définitivement réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste. Les Etats-Unis auront payé de morts leur engagement au Viêt-nam et auront perdu avions dans les raids aériens. [...]
[...] En 1413, les Chinois sont de retour. Mais le mouvement de résistance mené par Lê Loi libère le delta du Fleuve rouge en 1426. Le vainqueur fonde en 1428 la dynastie des Lê postérieurs. Elle règnera jusqu'en 1788. Cette longue période de paix voit s'épanouir l'agriculture et se constituer une société originale dotée d'une culture propre qui développe un vif sentiment national La fin du Champa A partir de 1524, la réalité du pouvoir échappe aux Lê. Le pays se déchire entre les seigneurs Trinh, qui contrôlent le nord, et les Nguyen au sud. [...]
[...] Beaucoup plus tard, en 1801, le prince Nguyen Anh, qui avait été chassé par une révolte et s'était réfugié à Bangkok auprès de jésuites français, reconquiert son trône avec l'appui armé du père Pigneau de Béhaine, vicaire apostolique de la Cochinchine. En 1802, il se proclame empereur de l'ensemble du pays sous le nom de Gia Long. Huê est confirmée comme capitale de ce que l'on nomme désormais Viêt-nam. II. L'occupation française 1. L'intervention des militaires français Les successeurs de Gia Long adoptent une politique isolationniste. [...]
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