Histoire des idées politiques, de la pensée pré-révolutionnaire au libéralisme politique du 19ème siècle

Thèmes abordés

Histoire des idées politiques, pensée pré-révolutionnaire, libéralisme politique du 19ème siècle, Toqueville, Révolution française, Benjamin Constant, système politique, voie démocratique, Locke, Montesquieu, Rousseau

Résumé du document

L'origine de la pensée politique provient de l'héritage grec antique. De nouvelles réflexions sont posées via les cités grecques : quels sont les fondements de la cité ? Quelles sont ses institutions ? Pour Aristote l'homme est un animal politique, il fait de son appartenance à la cité sa principale activité. La cité grecque disposait d'une unité politique, juridique, morale et religieuse. Chaque cité était indépendante et avait une population restreinte ainsi qu'un territoire peu étendu. Une divinité protectrice par cité était établie, et la participation des citoyens à la vie politique était obligatoire.

Platon divisait la société en trois classes : ceux qui travaillent, les guerriers, les sages. Seuls les sages méritaient de gouverner, il avait donc une approche aristocratique du pouvoir avec une élite. Il propose également une théorie cyclique de l'histoire qui ne serait qu'un renouvellement perpétuel. Aristote a lui une démarche scientifique en rupture avec Platon, il pense la politique en termes réels dans son ouvrage "La politique". Il dénote différentes composantes des cités : les citoyens sont regroupés en famille, selon un territoire. Le gouvernement dispose de trois fonctions : délibérer, exécution de la décision, juger les infractions.

Extraits

[...] Abbé Sieyès : forge le concept de la nation : population + les morts + les enfants à naître (fictif = nation ne peut s'exprimer) C. L'EXPRESSION DE LA SOUVERAINETE : LA VOLONTE GENERALE Volonté générale : volonté de la communauté = souverains + peuple - Décisions adoptées à la majorité s'imposent à tous. - Vote d'un texte : consiste à décider s'il est conforme à la volonté générale. Conditions pour le respect du système - Peuple doit être à l'origine des lois. [...]

[...] Les idées politiques permettent de répondre à des questions : - Quels sont les fondements du pouvoir ? - En quoi consiste la souveraineté ? - Quelles sont les finalités du pouvoir ? - Quelles sont les différentes formes de gouvernement ? 1. L'héritage antique, l'origine de la pensée politique Nouvelles réflexions via les cités grecques : fondements de la cité ? Institutions ? [...]

[...] Théorie de la résistance (Si le détenteur du pouvoir ne recherche pas le droit commun, le peuple aurait le droit à résister) = s'il le poursuit pas le bien commun la monarchie se transformera en tyrannie. Rôle d'arbitre confié au Pape. Meilleur régime : régime mixte : prédominance monarchie = roi et un certain nombre de personnes éclairées qui le conseille L'héritage moderne de la politique (pensée politique moderne) {16/17e} L'Europe connait un développement démographique important. Tout cela va donner lieu à un mouvement intellectuel très important : - Affranchissement de la discipline catholique - Volonté de mieux connaitre le monde - Absolutisme politique NICHOLAS MACHIAVEL (1469-1527 italien Le Prince) - invente le mot Etat. [...]

[...] Qualités du chef (le prince) : - Il doit personnifier l'État - Il doit être réaliste/réactif - Il doit être égoïste - Il doit être fort, craint et aimé - Il doit être habile, calomniateur - Il doit être un chef d'armée Machiavélisme : il s'agit de délaisser la morale chrétienne car on ne gouverne pas innocemment, il faut parfois faire le mal pour pouvoir faire le bien commun. Interprétations du discours de Machiavel : Replace la politique au niveau humain Rétrécit le champ politique en le mettant à l'échelle de l'homme THOMAS MORE (1478-1535 UK Utopia) - Retour à Platon avec une recherche de l'idéal Cité d'Utopie : - Angleterre de rêve de More - Société communautaire, fraternelle sans propriété privée. - L'exigence morale commande le reste. - Institutions politique : organisation sociale - Cité idéale fondée sur la vertu. [...]

[...] FORME DU GOUVERNEMENT Exclusion de la démocratie car Rousseau raisonne sur un grand état. La monarchie - Monarque doit être élu par le peuple - Inconvénient : si on élit une personnalité trop forte elle risque d'influencer le peuple L'aristocratie (meilleure solution pour Rousseau) - Les meilleurs, les plus instruits (pas de référence à la noblesse) - Petit groupe élu par le peuple - Il faut protéger le peuple qui peut être manipulé par les partis ou par le gouvernement. [...]