L'héritage révolutionnaire

Résumé du document

Cours d'Histoire (niveau seconde) consacré à l'héritage révolutionnaire dans les régimes, succédant la Première République. Que reste-t-il de l'héritage révolutionnaire durant le Premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet ?

Extraits

[...] L'héritage révolutionnaire en France : les exemples politiques de 1799 à 1851. I. La France napoléonienne (1799-1814 et 1815). Qu'est-ce que le bonapartisme ? Napoléon Bonaparte exerce un pouvoir personnel de novembre 1799 à 1814. D'abord Premier Consul de la république, il devient en 1804, Empereur des Français ; la Monarchie est donc restaurée. Bonaparte rallie autour de lui des contres-révolutionnaires et des révolutionnaires en réalisant un compromis entre royalisme et républicanisme modéré. Les premiers obtiennent le rétablissement des relations avec l'église catholique, l'accès à des postes importants pour de nombreux aristocrates. [...]

[...] - La légion d'honneur (1802) qui récompense les civils et les militaires qui ont rendu des services à la Nation. II. Les monarchies constitutionnelles de 1815 à 1848. La révolution ou le retour des Bourbons (1815-1830). Les débuts du régime. La Restauration (1815-1830) voit le retour au pouvoir de la dynastie des Bourbons. Les deux frères de Louis XVI vont se succéder, d'abord Louis XVIII (1815-1825) puis Charles X (1824-1830). Le régime se veut un retour à une monarchie forte. [...]

[...] Cependant de nombreux acquis de la Révolution subsistent : égalité devant la loi, la liberté de culte et d'opinion. Le Parlement est divisé en deux chambres, dont une est élue au suffrage censitaire, et vote les lois. C'est un régime conservateur où la vie politique est animée et permet un débat politique. Luttes politiques et chute du régime. Deux factions s'opposent lors de la Restauration : - Les ultra-royalistes, menés par le comte d'Artois devenu le roi Charles X en 1824, sont pour un retour à l'absolutisme. [...]

[...] - A leur gauche, les républicains favorables à une république et au suffrage universel. - Dans les villes à l'agitation ouvrière due à la misère et aux conditions de vie difficiles. Face à cette opposition, le roi durcit ses positions et rétablit la censure. Cela provoque un rassemblement entre républicains et ouvriers pour la plus part socialiste. La Monarchie de Juillet est renversée suite à une révolution du peuple parisien, du 22 au 25 février 1848. La république est proclamée par un gouvernement provisoire. [...]

[...] L'échec de la République et la marche vers le Second Empire. Les républicains sont majoritaires dans l'assemblée élue en avril 1848, leur principal soucis est de contenir les républicains (rouges) de gauche qui réclament plus de politique sociale pour les ouvriers et ceux, si nécessaire par la force. Les modérés, appuyés par le parti de l'ordre, ferment les ateliers nationaux en juin 1848 mettant par-là au chômage d'innombrables ouvriers parisiens. Cela provoque l'insurrection de quartiers populaires parisiens du 23 au 26 juin 1848, qui est écrasée par l'armée. [...]