France, Suisse, Restauration (1815-1830), Pacte fédéral, 7 août 1815, 29 décembre 1813, Bundesverein, Longue Diète, Premier Empire, Trois Glorieuses
A la fin du 18e siècle, la Suisse était divisée entre les unitaires et les fédéralistes. On pouvait considérer à cette époque, que les unitaires étaient progressistes et que les fédéralistes étaient conservateurs. A l'intérieur soit des unitaires soit des fédéralistes, il y a toute une gamme qui va du conservatisme extrême aux opinions modérés, dans les deux camps. La question n'est plus la structure d'état confédérale car l'acte de médiation restaure la structure d'état fédérale. A partir de la chute de Napoléon en 1813, ce sont les conservateurs qui sont eux pour revenir à la Suisse de 1798, une Suisse avec 13 cantons et des territoires sous sujétions. Les progressistes, ceux qui disent qu'il faut maintenir le statut actuel, c'est 19 cantons égaux.
[...] Elles traversent la Suisse et la libèrent. Ainsi la Suisse n'a plus de lien, l'acte de médiation tombe. Fin 1813 jusqu'en 1815, on va avoir une opposition entre les cantons conservateurs qui veulent récupérer leurs territoires sujets et les cantons progressistes, alliés à d'autres anciens cantons La Déclaration du 29 décembre 1813, l'"association fédérale" (Bundesverein) et le projet de pacte fédéral du 10 février 1814 L'empereur Napoléon subit une défaite à la bataille de Leipzig en octobre 1813. Les puissances alliées convergent sur la France et Paris. [...]
[...] Car il faut résoudre des questions territoriales. Au moment où les alliés pénètrent en Suisse, à la fin 1813, ils vont libérer le pays, mais également un certains nombres d'états, notamment Genève, le Valais, Neuchâtel. De ces trois états, ils vont demander à la diète de les intégrer à l'intérieur de la Confédération, mais la diète va refuser. Les alliés vont faire pression sur les confédérés pour que ces trois états soient réunis à la confédération. L'idée est de créer une zone tampon entre l'Autriche et la France. [...]
[...] On a un affaiblissement général du pouvoir qu'avaient la diète et la Suisse centralisée sur les cantons. Ce projet mécontente les bernois et les partisans conservateurs. La Suisse moderne, les progressistes y sont opposés. La situation est encore une fois bloquée. Elle sera débloquée par les alliés, qui font pression sur la diète, ce qui permet un dénouement de la situation. Le résultat ne se fait pas attendre ; le 16 août 1814, un dernier projet est mis en délibération, c'est le projet de Lucerne. [...]
[...] C'est dommageable car les alliés pourraient tenter de morceler les cantons ; cela met en péril la Suisse. Lucerne propose le 8 août un troisième projet (premier projet en février et deuxième projet en mai 1814) qui est d'inspiration réactionnaire. Réactionnaire car ce projet prône un fédéralisme intégral. Ce fédéralisme intégral implique le relâchement systématique des liens établis par l'acte de médiation. Tous se que l'on avait essayé d'uniformiser est relâché. On revient à un projet des plus fédéralistes qui restaure la compétence quasi illimitée des cantons. [...]
[...] Histoire de France : la Restauration (1815-1830) L'élaboration du Pacte fédéral du 7 août 1815: l'antagonisme entre les Cantons conservateurs et les Cantons progressistes A la fin du 18ème siècle, la Suisse était divisée entre les unitaires et les fédéralistes. On pouvait considérer à cette époque, que les unitaires étaient progressistes et que les fédéralistes étaient conservateurs. A l'intérieur soit des unitaires soit des fédéralistes, il y a toute une gamme qui va du conservatisme extrême aux opinions modérés, dans les deux camps. [...]
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