Guerre franco-prussienne, Bismark, Commune, Napoléon, gouvernement provisoire, échec militaire, échec politique
La guerre franco-prussienne éclate à propos d'une candidature Hohenzollern au trône d'Espagne, vacant depuis la Révolution de 1869. La France obtient le retrait de cette candidature le 12 juillet 1870. Bismark qui veut la guerre, maquille ce refus en affront. Il imagine la dépêche d'Ems et excite ainsi le nationalisme de l'opinion française. Si Ollivier veut freiner les choses, l'entourage de Napoléon et en particulier sa femme veulent la guerre. Le Corps législatif vote les crédits militaires le 15 juillet et la guerre est déclarée le 19 juillet. Rapidement c'est un désastre. Les défaites s'accumulent en Alsace, tandis que Bazaine se laisse enfermer dans Metz avec une armée de 200 000 hommes. Marchant à son secours, l'Empereur est vaincu à Sedan le 1er septembre et doit capituler sans condition.
L'annonce de la défaite à Paris provoque la Révolution le dimanche 4 septembre. L'impératrice Eugénie et le ministère Palikao aux abois ont convoqué le Corps législatif en séance dans la nuit du 3 au 4. Au matin, tandis que la foule entrée au Palais Bourbon exige la déchéance de l'Empire, des républicains rejoignent l'Hôtel de ville pour y proclamer la République dont Favre et Gambetta. Un gouvernement de défense nationale s'y est formé sous la direction de Trochu et de Favre. L'impératrice s'enfuit et gagne l'Angleterre via Deauville.
[...] Les derniers combats ont lieu au Père-Lachaise. Commence une lourde phase judiciaire. Il y a plus d'exécution que pendant toute la Terreur. La droite réactionnaire trouve le châtiment trop doux et la comtesse Ségur écrit: «Saint Thiers a pour ces abominables scélérats des tendresses paternelles». La Commune laisse une légende à la gauche avec des chants communards qu'il s'agisse du temps des Cerises de JB Clément ou de l'Internationale écrite par Pottier. Mais aussi des lieux de mémoire comme le mur des fédérés (147 fédérés au père Lachaise). [...]
[...] Bismark qui veut la guerre, maquille ce refus en affront. Il imagine la dépêche d'Ems et excite ainsi le nationalisme de l'opinion française. Si Ollivier veut freiner les choses, l'entourage de Napoléon et en particulier sa femme veulent la guerre. Le Corps législatif vote les crédits militaires le 15 juillet et la guerre est déclarée le 19 juillet. Rapidement c'est un désastre. Les défaites s'accumulent en Alsace, tandis que Bazaine se laisse enfermer dans Metz avec une armée de hommes. [...]
[...] L'isolement de la France est extrême. Mais le traité renforce la dimension idéaliste du nationalisme français: «la patrie c'est ce qu'on aime» dit Fustel de Coulanges mars au 28 mai 1871: La Commune A la défaite militaire s'ajoute la guerre civile. Paris est très républicain et les mesures de l'Assemblée lui sont défavorables: suppression de la solde des gardes nationaux, suppression du moratoire des loyers commencé avec la guerre, désignation d'Aurelles de Paladine à la tête de la garde nationale. [...]
[...] Séparation de l'Église et de l'état, instruction gratuite laïque et obligatoire, abolition de la conscription. Le communard est en quelque sorte l'héritier du sans-culotte mais pas de réelle politique sociale. Mais la Commune est isolée dans une France hostile. Les Versaillais veulent la liquidation du mouvement et l'obtiennent au cours de la «Semaine sanglante» du 21 au 28 mai. Leurs troupes entrent dans Paris par l'ouest et ratissent la ville. Les communards incendient les Tuileries, l'Hôtel de ville, la cour des comptes et font des otages. [...]
[...] L'élément déclenchant est l'affaire des canons de Montmartre le 18 mars 1871. Thiers trouve plus prudent de les enlever à la garde pour les confier à l'armée régulière. Deux généraux sont fusillés et Thiers décide alors de faire évacuer toute la ville. Commence alors le conflit entre la garde nationale et l'Assemblée maintenant établie à Versailles. Le comité central de la garde s'installe à l'Hôtel de ville où s'affrontent blanquistes et proudhoniens. Les premiers veulent que le comité central soit provisoire. [...]
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