La France dans les années 1930 - publié le 21/01/2010

Résumé du document

Les années 1930 sont un temps de crise pour toutes les démocraties libérales face à la dépression économique et à la montée en puissance des dictatures.

La France n'échappe pas à cette crise, elle est durablement touchée par la crise économique mais aussi par une crise politique (...)

Extraits

[...] L'opinion publique se méfie des partis politiques traditionnels et devient de plus en plus sensible aux discours des partis extrémistes. Elle dénonce la faiblesse du régime parlementaire. Une partie de l'opinion est séduite par le modèle d'un régime autoritaire. Les ligues d'extrême droite se multiplient. Ce sont des mouvements politiques le plus souvent nationalistes, antiparlementaires, antisémites, anticommunistes et xénophobes. Elles sont organisées de façon paramilitaire. Certaines de ces ligues s'inspirent du modèle fasciste italien et ont recours à l'action violente. [...]

[...] L'application de la semaine des quarante heures entraîne une hausse des coûts de production et donc une diminution de la compétitivité des produits français. Le gouvernement doit dévaluer le franc, ce qui engendre un baisse du pouvoir d'achat. De plus l'attitude à adopter face à la guerre civile en Espagne divise le Front Populaire. Léon Blum après avoir hésité à apporter son soutien aux républicains espagnols, décide de ne pas intervenir. Cette décision provoque la déception des antifascistes et des communistes. [...]

[...] Léon Blum en février 1937, annonce une pause dans les réformes. Cela provoque une déception de l'électorat du Front Populaire. En juin 1937, les radicaux quitent le gouvernement, ce qui provoque la fin du Front Populaire. A la veille de la guerre, la France est fragile. En 1938 les classes moyennes accordent leur confiance à une majorité de centre droit dirigée par Edouard Daladier qui mène une politique de relance économique (ministre des finances : Paul Reynaud) et souhaite remettre la France au travail. [...]

[...] Le Front Populaire mène une politique sociale pionnière : Le Front Populaire remporte les élections législatives de mai 1936. Cette victoire est suivie d'une importante vague de grèves avec occupation d'usines. Ces grèves se déroulent dans la bonne humeur. Elles témoignent de la volonté des travailleurs d'être entendus. Les grèves paralysent l'économie du pays. Léon Blum est nommé président du conseil en juin 1936. Son gouvernement est composé de socialistes et de radicaux. Pour mettre fin aux grèves, Léon Blum réunit les représentants des syndicats et du patronat. [...]

[...] De plus les prix s'effondrent. Une crise sociale : La diminution de l'activité industrielle provoque une augmentation du nombre de chômeurs. Le pouvoir d'achat des paysans s'effondre ainsi que les revenus du commerce et de l'industrie. La politique de déflation (politique visant à atteindre une baisse du niveau général des prix) menée à partir de 1935 aggrave les difficultés. La baisse des dépenses de l'Etat pénalise les entreprises d'équipement et d'armement, le niveau de vie des fonctionnaires et celui des anciens combattants, dont les pensions diminuent. [...]