Histoire des États-Unis tome 1 l'ascension 1865-1974, Pierre Melandri 2013, Seconde Guerre mondiale, guerre anticolonialiste, annexion des Philippines, Roosevelt, Truman, isolationnisme, loi Johnson de 1934, New Deal
Il y a une grande distance entre les États-Unis de la fin XVIIIe siècle, alors jeune république, au début du XXIe siècle devenu une "hyperpuissance" hégémonique. Mais l'histoire des États-Unis s'inscrit dans la réalité dans une réelle continuité. "Il est en notre pouvoir de recommencer le monde", d'après Thomas Paine. Il existe chez les Américains un sentiment de supériorité politique, religieuse et morale, qui considèrent leur pays comme un "modèle".
[...] Vers un ordre nouveau : 1910-1916 ENTRE « NOUVEAU NATIONALISME » ET « NOUVELLE LIBERTE » L'envers du décor : racisme et impérialisme dans l'Amérique progressiste Le progressisme (qui correspond à un ajustement des succès de la révolution industrielle aux valeurs démocratiques des vielles souches américaines) fit rétablir la confiance des Américains dans leur destinée. Il renforce l'orgueil des Américains dans le conviction de détenir la clé du bonheur de l'humanité. Ils croient pouvoir lui imposer, même par la force, leurs idées et intérêts, et ce légitimement. Mais parallèlement subsistent toujours les pulsions racistes. RÉFORMISME, IMMIGRATION, FÉMINISME . [...]
[...] En même temps cependant, Roosevelt use des instruments de la diplomatie. Il est à la fois actif et prudent. Pour lui, il faut promouvoir la paix : en Europe comme en Extrême Orient, les rapports de force doivent rester équilibrés. Ainsi, lors de la conférence d'Algésiras (1906), les EU font pencher la balance en faveur des Français à propos du conflit sur le Maroc, tout en évitant d'infliger aux Allemands un échec trop cuisant. Roosevelt cultive de bonnes relations avec la France et l'Angleterre, essentiels à l'endiguement de l'Allemagne. [...]
[...] ) Élections 1898 : Willian J. Bryan (démocrate, pour une Amérique agraire) # William McKinley (républicain, pro-industriels). McKinely l'emporte : « la cause est définitivement entendue : l'Amérique industrielle a supplanté à jamais l'Amérique agraire ». Deuxième partie : Les périls de l'inexpérience 1897-1941 « Depuis le début de notre histoire, nous nous sommes engagés dans le changement – dans une révolution pacifique perpétuelle – une révolution qui progresse régulièrement, s'ajustant tranquillement aux conditions qui changent [ Cette nation a placé son destin entre les mains et dans les cœurs de ses millions d'hommes et de femmes libres, et sa foi dans la liberté sous l'égide de Dieu. [...]
[...] – L'expansion territoriale de la 1re moitié du XIXe est fulgurante. Elle relève de plusieurs préoccupations : • le pays ne tolère de menaces pour son intégrité territoriale. La politique de « L'Amérique aux Américains » doit devenir le pilier de sa sécurité ; • Disposer d'assez de terres à coloniser, surtout après la panique de 1837, pour préserver le rêve jeffersonien d'une nation de petits fermiers et protéger les EU de l'émergence d'un prolétariat (comme au Royaume-Uni) ; • S'assurer sur le Pacifique des ports ce permettra un accès facile aux marchés asiatiques ; • surtout : la foi dans la suprématie d'une nation convaincue de représenter l'avance de la civilisation. [...]
[...] En effet, les couches politiciennes et les classes moyennes se rebellent à partir de 1898 contre l'emprise générale du big business sur les EU (cf agitation social qui durant 4 ans a touché le pays). Sans être contre les vertus de la révolution industrielle,ils refusent d'être dépossédés du rôle de guide de la nation et refusent la ploutocratie (un péril grave pour l'avenir du pays). La puissance matérielle des EU et la nouvelle donne géostratégique rendent l'isolationnisme toujours plus utopique. [...]
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