L'esclavage caractérise le fait de priver un être humain de ses droits (droit de choisir son travail et son lieu de résidence, droit de fonder une famille et d'élever ses enfants, droit de s'instruire et de nouer des relations avec les personnes de son choix, droit de se déplacer à sa guise) et de le réduire au statut d'un bien mobilier que l'on peut acheter et vendre...
[...] C'est chose faite le 29 août 1793 dans la province du Nord et le 4 septembre dans les parties ouest et sud. La Convention généralise ces décision en votant enfin l'abolition de l'esclavage dans toutes les colonies sur une proposition des députés Lacroix, Danton et Levasseur. Le décret est voté dans l'enthousiasme mais passe inaperçu dans l'opinion publique. L'esclavage est rétabli par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1802, ce qui entraîne pour la France la perte définitive de la colonie de Saint- Domingue. [...]
[...] Ces esclaves étaient maltraités et souvent mutilés ou castrés Les esclaves Blancs Au début, les esclaves blancs de Bagdad venaient des pays slaves encore païens. C'étaient des prisonniers de guerre vendus par les Européens. A la fin du Moyen Age, avec la disparition des populations païennes, ce vivier s'épuisa. Les pays musulmans s'approvisionnèrent dès lors auprès des pirates qui écumaient la Méditerranée. Ces derniers effectuaient des razzias sur les villages côtiers des rivages européens. Ainsi, on évalue à un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle. [...]
[...] La IIème République abolit l'esclavage 1. Le long parcours des abolitionnistes. Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie les décrets d'abolition immédiate de l'esclavage dans les colonies françaises. En 1833 seulement, l'esclavage avait été définitivement aboli dans les colonies britanniques sous la pression des sociétés philanthropiques anglaises. Quinze ans plus tard, à peine installé dans ses murs, après la chute de Louis-Philippe Ier, le gouvernement de la Deuxième République française fait de même. Par la volonté de Victor Schoelcher, un riche philanthrope libéral et républicain esclaves noirs ou métis sont libérés aux Antilles, à la Réunion comme à Saint-Louis du Sénégal. [...]
[...] Sa décision est confirmée par le traité de Paris du 20 novembre 1815. L'Angleterre va dès lors multiplier les traités internationaux pour dénoncer la traite clandestine. Sa flotte s'autorise le droit de visite sur les bateaux suspectés de transporter des Africains La Convention abolit l'esclavage Le 16 pluviôse an II février 1794), la Convention vote l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Mais la lutte a été rude. Pendant la célèbre nuit du 4 août 1789, seul le duc de La Rochefoucauld- Liancourt envisage d'étendre aux esclaves le principe d'égalité devant la Loi. [...]
[...] Les planteurs portugais et espagnols les traitèrent avec toute la brutalité possible, non sans accorder un intérêt concupiscent aux femmes noires. D'où l'apparition d'une importante population métissée. Les relations entre maîtres et esclaves restèrent dans un premier temps hors du cadre légal. Mais sous l'impulsion des Français et des Anglais, elles firent au XVIIe siècle l'objet de réglementations de plus en plus strictes. V. Quand l'esclavage devient une institution 1. Les esclaves du Nouveau-Monde C'est en 1619 seulement que les premiers esclaves africains débarquèrent dans l'Amérique du nord anglo-saxonne. [...]
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