Histoire des élections présidentielles sous la Vème République, 25 pages
Il y a en réalité 8 élections présidentielles, si l'on compte la première élection du Général De Gaulle en décembre 1958. La France a compté sept Présidents de la République : Charles De Gaulle (1959-1969), Alain Poher (28 avril au 16 juin 1969 et 2 avril au 24 mai 1974), Georges Pompidou (1969 ? 2 avril 1974), Valery Giscard d'Estaing (1974 ? 1981), François Mitterrand (1981 ? 1995), Jacques Chirac (1995 ? 2007), Nicolas Sarkozy (2007 -)
[...] Le score de De Gaulle est très bon, seul contre 5. Mais De Gaulle annonce que, désavoué, il ne reviendra pas à Paris. Il semble qu'il attende seulement un geste d'appel au secours. On dénonce l'image qu'il aurait s'il se retirait. Paragraphe 2 : le second tour Les soutiens ralliés à Mitterrand sont tous sauf De Gaulle Barbu cherche à se rallier à De Gaulle en le rencontrant, mais ce dernier refus. Les autres se rallient à Mitterrand, Lecanuet demandant simplement que l'on ne vote pas De Gaulle. [...]
[...] Les élections cantonales de 1976 sont une défaite cuisante pour la majorité. Le lundi qui suit le dimanche du deuxième tour, à 20 heures, VGE fait une allocution solennelle, habillé de façon sombre. Il demande à Jacques Chirac de coordonner la majorité parlementaire. Le 25 juillet 1976, Jacques Chirac annonce qu'il souhaite démissionner. VGE accepte mais demande à Chirac de différer cette annonce de démission d'un mois, après une visite officielle au Japon. Il la présente officiellement le 25 août. [...]
[...] La campagne se fait surtout à la télévision. Une grande majorité de Français ont un poste de télévision. La campagne se fait autour du principe d'égalité des candidats. C'est l'occasion pour les Français de découvrir qu'il y a en France des opposants à De Gaulle. La télévision et la radio n'accordent quasiment aucune place à l'opposition c'est de bonne guerre, mais ce n'en est pas moins antidémocratique. En 1965, il y a des opposants à De Gaulle, et même une opposition crédible. [...]
[...] A Vichy, il occupe le poste de commissaire aux prisonniers de guerre. Il entre dans un service de presse où il signe quelques papiers douteux. Il finit à Paris. Il tente de nouer un lien avec le général de Gaulle, qui le reçoit très mal à Londres. De Gaulle refuse à tout moment de parler du passé vichyste de Mitterrand, de peur que cela affaiblisse la fonction présidentielle si ce dernier était élu. Mitterrand entre à l'UDSR à la libération. [...]
[...] L'onde de choc bouleverse tout le paysage politique de la gauche non communiste. Cette période dure moins de cinq ans. L'élection de 1969 a assez durablement bouleversé toutes les lignes politiques. Chapitre 3 : élections des 5 et 19 mai 1974 Section 1 : le contexte politique Le contexte politique est d'abord les circonstances de cette élection anticipée, fait qui arrive déjà pour la deuxième fois Paragraphe 1 : les causes de cette élection anticipée Le 2 avril 1974, Georges Pompidou décède. Sa santé est assez rapidement devenu un problème politique majeur. [...]
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