[...] D'après le document « le travail en usine en 1929 » qui est un passage de « femme à l'usine », cité par Annie Fourcaut et qui a été édité par Maspero en 1981 : en 1929, la vie d'une jeune femme à l'usine était très pénible étant donné qu'elles n'avaient ni le droit de bouger, de s'asseoir ou même de parler. Elles travaillaient en moyen neuf heures trois quarts par jour et avaient les samedis après-midi de libre.
On retiendra que la vie quotidienne d'un ouvrier à l'usine était difficile car les heures de labeur étaient nombreuses et que les règlements étaient particulièrement stricts. Cependant on peut constater que le travail à l'usine avec ses contraintes s'est développé. En effet, le nombre d'heures de travail a diminué donc les salaires ont augmenté et le niveau de vie également entre 1880 et 1929.
[...] D'autre part, les conditions de vie des ouvriers s'améliorent. Au milieu du XIXe la vie ouvrière est dure. Un ouvrier travaille dix à douze heures par jour, six jours sur sept, parfois plus. Les conditions de travail sont éprouvantes : saleté, bruit, risque d'accidents dans les usines et sont encore plus déplorables dans les mines. Il n'y a pas de protection, de normes de sécurité ni de formation préventive. L'ouvrier ne dispose d'aucune couverture en cas d'accident ou de maladie, et ne bénéficie d'aucun système de retraite. Il vit au seuil de pauvreté. A cette époque les problèmes d'alcoolisme apparaissent, en effet certains ouvriers s'enivrent pour oublier leur condition. Certains patrons se servent de ce fait comme argument pour ne pas augmenter les salaires. A partir des années 1880, le niveau de vie des ouvriers s'améliore. Les logements sont de plus en plus salubres (électricité, sanitaire..) grâce à la participation de grands patrons comme Schneider, qui sont partisans du paternalisme. (...)
[...] Elles utilisent la chaîne mobile, ses employés sont bien encadrés comme le décrit Annie Fourcaut. Les heures de travail sont moins nombreuses mais plus productives. À la fin du XIX° siècle, en 1883 la première loi sociale fait son apparition. C'est l'assurance maladie en Allemagne. Très vite d'autres feront leur apparition car à cette époque le parti socialiste a beaucoup d'influence en Allemagne. Ses opposants, par crainte de ce dernier, créent des lois sociales, pour que les gens n'aient plus de raison de voter socialiste. [...]
[...] Les logements sont de plus en plus salubres (électricité, sanitaire . ) grâce à la participation de grands patrons comme Schneider, qui sont partisans du paternalisme. Les nouvelles techniques de production comme le taylorisme puis le fordisme augmentent le rendement des ouvriers et par conséquent les salaires de ces derniers. L'augmentation des salaires leur permet d'accéder aux loisirs et aux soins. Les premières associations sportives voient le jour, le premier tour de France est réalisé et l'espérance de vie commence à augmenter du fait que la population est mieux soignée. [...]
[...] Cependant on peut constater que le travail à l'usine avec ses contraintes s'est développé. En effet, le nombre d'heures de travail a diminué donc les salaires ont augmenté et le niveau de vie également entre 1880 et 1929. Pour finir, il ne faut pas oublier la source de ses informations. Etant donné qu'elles proviennent de deux pays distinct, donc de législation différente. Que les auteurs de ses documents sont impliqués dans leur propos, notamment dans le second texte étudié. Il faut considérer une marge plus ou moins importante entre ces dits et la réalité Au début du siècle, le travail ouvrier connaît des changements variés. [...]
[...] C'est pourquoi, nous pouvons nous demander comment évolue la condition ouvrière au cours de cette époque qui est celle de la seconde révolution industrielle. Tout d'abord, l'industrialisation a déclenché l'augmentation spectaculaire du nombre des ouvriers. Ces derniers représentent entre le tiers et la moitié de la population des pays développés comme la Grande Bretagne, l'Allemagne ou la France. Jusqu'au début du XIX°siècle, ce monde est encore très hétérogène. Une grande partie d'entre eux travaille dans de petits ateliers proches de l'artisanat, ou a domicile dans le cadre du sweating system. [...]
[...] Les progrès sont aussi la conséquence de l'action de l'état. Sous la pression des syndicats, des partis ouvriers et du parti socialiste en Allemagne, une nouvelle législation sociale est votée. Cette dernière réduit la durée du travail àa un système d'assurance couvrant l'invalidité, la maladie et la vieillesse. On en conclut que la condition ouvrière s'est améliorée grâce à l'essor qu'a entraîné a seconde révolution industrielle, la participation de certains grands patrons, aux nouvelles techniques de production, aux nouvelles technologies et à la pression exercée par les syndicats, les partis ouvriers et SPD. [...]
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