"Confrontation Est-Ouest 1947-1975", un titre si long pour une idée bien claire : nous parlons ici de la première phase de la Guerre Froide. Amorcée juste après la mise en place des blocs et du refus soviétique du plan Marshall, la guerre froide va connaître des pics de crise pour laisser place à une période de détente qui se brisera mais signera finalement la déchéance de l'URSS (...)
[...] L'opposition Est-Ouest baisse de quelques crans. Pour preuve, les Américains font preuve de recul face à l'insurrection hongroise en 1956. De leur côté, les Soviétiques ne réagissent pas au renversement du Premier Ministre Iranien en 1953 orchestré par la CIA. - 1955 est créé le pacte de Varsovie : c'est une alliance militaire entre les pays du bloc communiste qui ne vient que confirmer la mainmise de Moscou sur cette portion de la planète. B. Une compétition accolée à la terreur nucléaire - En octobre et novembre 1957, l'URSS lance les deux premiers Spoutniks. [...]
[...] De vrais signes de détente - La doctrine américaine évolue passant des représailles massives (la menace de la destruction totale de l'ennemi en cas d'attaque) à la riposte graduée (représailles à hauteur de la force de l'attaque subie). - Signature en 1968 du Traité de non-prolifération nucléaire (se réservant ainsi le monopole de l'arme nucléaire). - En 1972 les accords SALT fixe le nombre limite de missile pouvant être possédé par les deux superpuissances. Les États-Unis ont un avantage : leurs fusées peuvent transporter plusieurs têtes nucléaires. - Apaisement des relations internationales. La chine intègre l'ONU et prend le siège permanent de Taïwan. [...]
[...] Ils défendent aussi le pacifisme pour se poser en victime (1950 : Appel de Stockholm = pétition dénonçant l'armement nucléaire regroupent 150 millions de signatures). - Aux États-Unis, la population est soumise à une véritable psychose nucléaire. Des exercices d'alertes sont organisés. On recherche la cinquième colonne (un allié de l'ombre qui interviendrait subitement si nécessaire). III Coexistence et pics de crise A. De nouvelles têtes au pouvoir, mais les règles restent inchangées - 1953 signe l'arrivé du général Eisenhower à la présidence des États- Unis et de Nikita Khrouchtchev à la direction de l'URSS. [...]
[...] L'échec de la CIA pousse Castro à se tourner vers l'Union Soviétique. - En octobre 1962 on avertit Kennedy que des missiles soviétiques ont été implantés à Cuba. Les États-Unis sont à portée de feu - La Marine américaine met tout de suite l'île en Quarantaine. Le 26 octobre, l'URSS annonce qu'une issue est possible. Fin octobre, les Soviétiques promettent d'enlever leur missile si les États-Unis ne menacent plus Cuba et qu'ils retirent leurs missiles de Turquie. Demi- victoire pour l'URSS : les américains avaient déjà prévu de retirer ces derniers - La crise de Cuba a failli créer la 3e guerre mondiale. [...]
[...] La confrontation Est-Ouest 1947-1975 Confrontation Est-Ouest 1947-1975 un titre si long pour une idée bien claire : nous parlons ici de la première phase de la guerre froide. Amorcée juste après la mise en place des blocs et du refus soviétique du plan Marshall, la guerre froide va connaître des pics de crise pour laisser place à une période de détente qui se brisera mais signera finalement la déchéance de l'URSS. I La fin de la grande alliance et cristallisation des camps - Dès la fin de la guerre, les dissensions sont palpables entre les deux superpuissances. [...]
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