La guerre de Crimée - publié le 21/11/2015

Thèmes abordés

Guerre de Crimée, crise internationale, partage de l'Empire, nord-est du Caucase, Russie, Pax britannica, traité de Paris

Résumé du document

Nicolas Ier mène une conquete d'expansion dans la partie nord-est du Caucase, et
prévoit celle de l'Asie centrale. Le tsar veut faire évoluer la question d'Orient à son profit, soit en obtenant une influence accrue dans l'Empire o, voire une totale mise sous dépendance, soit en tentant de satisfaire les ambitions traditionelles de la Russie dans les détroits & Balkans.

Extraits

[...] La stratégie d'intimidation se poursuit : le 31, la Russie menace d'une occupation de la Moldavie et Valachie si les demandes ne sont pas acceptées. Rapprochement Ag & FR. Nicolas Ier hostile à la France révolutionnaire, Napo III. Malgré les avertissements, il fait occuper les principautés : une escadre franco anglaise est envoyée sur 3 Montée des tensions : chacun reste campé sur ses positions. Massacre de Sinope le 30 novembre : les russes détruisent une escadre turque à Sinope envoi des flottes alliées en mer Noire. [...]

[...] La guerre de Crimée A. La crise internationale Nicolas Ier mène une conquete d'expansion dans la partie nord-est du Caucase, et prévoit celle de l'Asie centrale. Le tsar veut faire évoluer la question d'Orient à son profit, soit en obtenant une influence accrue dans l'Empire voire une totale mise sous dépendance, soit en tentant de satisfaire les ambitions traditionelles de la Russie dans les détroits & Balkans. La position internat du tsar est favorable : la Russie a été le seul grand pays europ à ne pas avoir été touché par la vague des révolutions de 1848. [...]

[...] Les Ag consolident la barrière afghane avec le traité de Peshawar signé avec Dost Mohammed. Ils prennent le dessus meme quand l'armée persane tente d'occuper Herat malgré tout : par la suite, les Perses s'engagent à reconnaitre la pleine indépendance de l'Afghanistan : son souverain renouvelle le traité d'alliance av l'Ag en 1867. La même année, les Brit doivent faire face à la Grande Mutinerie» (ou révolte des cipayes) dans les contingents indigènes de l'armée de la Compagnie des Indes en Inde près de Calcutta :Dehli tombe aux mains des insurgés. [...]

[...] L'Autriche concoit les risques d'une prolongation de la guerre pour l'équilibre europ, décide d'un ultimatum à la Russie, après concertation des puiss alliées : sous menace de voir l'Autriche rejoindre la coalition, le gouvt autrichien exige l'abandon par les Russes des principautés, la liberté de circulation sur le Danube, la révision du droit de protection des chrétiens, et, sur insistance de Palmerston, la neutralisation de la mer Noire et des iles Aland dans la Baltique. Congrès de Paris 26 février 1856 : négociations de paix. Alexandre II a pris conscience des faiblesses de son empire, masquées par Nicolas Ier mais révélées par l'affrontement contre Fr & Ag : la paix lui est indispensable pour lancer un processus de modernisation, et arracher la Russie d'une économie et société arriérées. [...]

[...] Le 27 : déclaration de guerre. B. La guerre Cerner les objectifs militaires prend du temps : décision d'attaquer Sébastopol, clef de la puissance militaire et navale russe en mer Noire, dont le chute écarterait toute menace en Orient. Les flottes alliées entrent en Crimée seulement en sept 1854, sans difficultés. La confrontation est déséquilibrée : supériorité numérique des russes sur le papier, mais les troupes sont dispersées aux 4coins du territoire + pas de controle de la mer, à l'avantage des Ag qui ont des bateaux à vapeur rapides. [...]