Plan détaillé. Du fait d'une série de facteurs, la guerre d'Algérie va voir le jour et s'envenimer; d'abord d'apparence bénigne, elle se radicalisera vite. Dès lors, son caractère exceptionnel apparaît et une nouvelle logique conduit les événements, jusqu'à la chute de la IVe République. Apparemment incontrôlable, il faudra la volonté de De Gaulle pour y mettre fin, au prix d'un dernier déchirement du pays
[...] Un tournant : la guerre prend toute son ampleur en se radicalisant : pourquoi Basculement à cause des massacres du constantinois d'août 55 et massacres de musulmans en réponse, plus la répression s'ensuivant : dès lors les 2 camps sont braqués, irréductiblement opposés, on ne peut plus être musulman et neutre. Durcissement de Soustelle. Les forces militaires s'accumulent : CRS, gendarmes, légion, parachutistes, plus maintenant le contingent, maintien sous le drapeau de "libérables" . Cela s'aggrave. "Journée des tomates" où Guy Mollet, le nouveau Président du Conseil est conspué par des "ultras". Il en abandonne la recherche de la paix. Mars : vote de la loi des "pouvoirs spéciaux". [...]
[...] L'autorité du Général De Gaulle permettra de sortir de la guerre, quoique péniblement. Le général De Gaulle et la paix sanglante : une très difficile sortie de guerre 1er juin 58 - fin 1962 De Gaulle va progressivement se convaincre que l'Algérie ne peut rester Française On le voit en suivant l'évolution de ses discours. _ À Mostaganem (juin "vive l'Algérie Française", à Alger : "je vous ai compris" : constat. _ Juin-déc : ne parle plus d'Algérie française ni d'intégration. _ Conférence du 23 oct. : propose la "paix des braves". [...]
[...] Douloureuse cette guerre l'est à plusieurs titres. Par son ampleur et le nombre de victimes; par les haines qu'elle a révélées; par les déchirements qu'elle a entraîné, entre Algériens musulmans, entre Français; et enfin par les bouleversements politiques qui en ont découlé. De cette complexité, on peut dégager une double question : qu'est-ce qui détermine la dynamique de la guerre d'Algérie, et quelle est son imbrication avec la métropole ? Du fait d'une série de facteurs, la guerre d'Algérie va voir le jour et s'envenimer; d'abord d'apparence bénigne, elle se radicalisera vite. [...]
[...] Le Général De Gaulle a des intérêts à maintenir le conflit pour faire pression sur le FLN, en vue d'être en position de force dans les négociations menées en parallèle. La lutte menée par les partisans de l'Algérie Française s'accentue. Encore les actions spontanées ("ratonnades", milice, et semaine des barricades, fin janvier 60). Mais surtout création de l'OAS (initiative de Salan face aux progrès des négociations) : terrorisme contre les musulmans, vols dans les banques, terrorisme contre les partisans de De Gaulle et De Gaulle lui- même; regain de frénésie au fur et à mesure que la partie paraît de plus en plus perdue. [...]
[...] _ Indépendance officielle le 3 juillet. Conclusion En conclusion, on peut rappeler le poids terrible du conflit algérien, qui a mobilisé les énergies d'innombrables français et musulmans; et en a tué plusieurs centaines de milliers. La guerre d'Algérie n'a pas qu'une dimension militaire : dès sa naissance, qui paraît après coup inéluctable, puis en s'affirmant, elle a déstabilisé la IVe République et ses institutions. Ingérable par ce régime, il a fallu une nouvelle République et la fermeté d'un Général De Gaulle pour la clore. [...]
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