Alors que l'URSS et les États-Unis ont toujours des relations tendues et cherchent à être plus puissants et plus influents sur le monde l'un comme l'autre, la guerre d'Afghanistan intervient. En effet vers la fin des années 1970, l'URSS cherche à renforcer son influence internationale avec pour objectif d'avoir plus de poids dans les pourparlers qui touchent au règlement de la deuxième Guerre Groide. Pendant cette période, l'URSS est dirigée par Brejnev.
Selon Gromyko, l'URSS veut avoir une si grande influence sur le monde qu'elle pourrait dicter ce qui se passerait chaque jour au niveau des affaires internationales. Pour arriver à cet objectif, les Soviétiques doivent se servir de la diplomatie, mais ils se servent également de l'intimidation militaire.
L'URSS veut étendre son influence partout sur le monde et avec elle le communisme, c'est pourquoi elle n'hésite pas à prendre pied dans de nombreux pays du tiers-monde, comme en Angola et au Mozambique (lorsque les portugais décolonisent), en Éthiopie, au Nicaragua et au Yémen du Sud.
[...] Pendant cette même année 1980, le gouvernement de Karmal subit 3 tentatives de putsch durant l'été. Les soldats qui ont déserté rejoignent pour une partie d'entre eux les moudjahidin, qui sont avantagés par une meilleure connaissance du terrain. Ce qui rappelle la guerre du Viêt Nam. Rapidement les moudjahidin contrôlent du territoire (sauf les villes principales). En effet les Soviétiques ne contrôlent que du territoire qui fait une bande nord-sud située à l'est du pays (qui comprend les villes importantes et la capitale). [...]
[...] La guerre va prendre un nouveau tournant. En effet, alors que les Etats-Unis continue de financer la résistance afghane par le biais de matériel militaire comme des missiles leurs permettant de faire perdre aux soviets le contrôle des airs, ce qui cause un déséquilibre au niveau des forces soviétiques (1986) et qui rend la victoire impossible du coté de l'URSS. Ce qui incite Mikhaïl Gorbatchev de prendre la décision de désengager l'URSS de cette guerre jugée difficile et meurtrière en 1988. [...]
[...] Mais c'est le contraire qui ce produira, le 16 septembre Amin prend le pourvoir, lui qui est pour que l'Afghanistan soit plus autonome vis-à-vis de l'URSS. Après la prise de pouvoir par Amin, il y a un conseil à Moscou composé principalement de Brejnev, de Gromyko, de Souslov, et de Kossyguine, ils réfléchissent au problème. Ils choisissent une intervention permettant d'installer durablement un gouvernement prosoviétique en Afghanistan, c'est pourquoi Brejnev est poussé à intervenir en Afghanistan en décembre 1979. L'armée rouge intervient le 27 décembre dans le but de mettre Babrak Karmal au pouvoir et ainsi d'avoir à nouveau une influence sur l'Afghanistan. [...]
[...] En effet il y a un sentiment de peur qui naît, la communauté internationale craint que la guerre éclate entre l'URSS et les États-Unis, mais elle craint également que cette intervention menace de déstabiliser les régions qui sont frontalières avec l'Afghanistan comme l'Iran et le Pakistan. La réaction internationale est donc d'isoler l'URSS de la scène internationale. Les États-Unis font encore plus loin, ils dénoncent cette opération comme la renaissance de l'empire du mal et ils décrètent un embargo sur les céréales soviétiques en janvier 1980. Par la suite ils bloqueront également la moitié des exportations vers l'URSS. [...]
[...] Cette intervention affaiblit la position de l'URSS sur le plan international. En effet, au début du conflit de nombreux états avaient craint que la guerre n'éclate entre l'URSS et les États-Unis. Ensuite pendant le conflit l'URSS se retrouve de plus en plus isolée avec la Chine à l'est qui a conclu une alliance avec les États-Unis. Au sud, il y a les pays musulmans qui n'acceptent pas cette intervention. Et pour finir il y a l'Europe ou l'image de l'URSS c'est dégradé par cette intervention qui montre bien la nature expansionniste du régime soviétique. [...]
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