Les grandes phases de la guerre froide, fiche de trois pages niveau collège - lycée
Ce qui caractérise la guerre froide, c'est l'opposition constante entre deux blocs menés par deux grandes puissances sans que celles-ci ne s'affrontent directement. Les phases de tensions alternent avec les phases de détente ou de réchauffement des relations entre les deux grands. Si chacun essaye d'imposer son modèle c'est finalement l'URSS qui s'essouffle la première.
I 1950-1953 : Un sommet de l'antagonisme entre les deux grands.
II 1953-1962 : Le relatif dégel : de la coexistence pacifique aux crises graves des années 60.
III 1963-1975, une période de détente nécessaire.
IV 1975-1991 : Du refroidissement à la fin de la guerre froide. Vers la fin de l'opposition.
[...] La course aux armements se poursuit malgré la signature de traités de non prolifération (SALT 2 en 1979) comme l'illustre la crise des fusées en 83. Ronald Reagan lui lance son projet de guerre des étoiles. Pour suivre le rythme de ce suréquipement militaire, l'URSS s'affaiblit économiquement. La contestation se développe dans les démocraties populaires. Par exemple, en Pologne croît l'influence politique du syndicat solidarité (Lech Walesa). En décembre 81, le général Jaruzelski déclare donc l'état de guerre. En Tchécoslovaquie, des intellectuels signent la Charte 77 qui demande le respect des droits de l'homme. [...]
[...] Pour l'URSS, il s'agit de conforter son contrôle sur les Etats satellites. En 1955, l'URSS signe avec les Etats satellites le pacte de Varsovie, traité d'amitié et de coopération qui s'apparente à une alliance militaire. L'Union soviétique cherche également à intégrer économiquement ces Etats en adoptant en 59, la charte du COMECON. Conclusion : paradoxalement à l'heure où est envisagé un dégel dans les relations entre les deux grands, les systèmes d'alliances militaires et économiques se renforcent. L'effritement de la coexistence pacifique. [...]
[...] Dans le bloc de l'ouest. C'est De Gaulle qui marque sont indépendance vis à vis des Etats-Unis en sortant en 1966 du commandement intégré de l'OTAN. Les Etats-Unis s'enlisent au Vietnam, qu'ils finissent par quitter en 1973 sans être venu à bout des communistes. C'est l'échec dans cette région de la politique d'endiguement. Autre aspect de la poursuite de la politique des zones d'influence, la C.I.A soutien le putsch de Pinochet contre Salvador Allende en 1973 au Chili. Dans le bloc de l'est. [...]
[...] IV 1975-1991 : Du refroidissement à la fin de la guerre froide. Vers la fin de l'opposition. L'apogée de l'influence soviétique. On assiste jusqu'en 1979 à une expansion de l'influence soviétique. En 1975, après le retrait américain, les nord-Vietnamiens entrent dans Saigon. (Ho Chi Minh-Ville). Des pays d'Afrique comme le Congo, l'Ethiopie et l'Angola et le Mozambique ont des traités d'amitié avec l'URSS. Au Nicaragua, les sandinistes prennent le pouvoir (Fin de la dictature de Somoza). En mars 1979, la gauche s'est emparée du pouvoir à Grenade. [...]
[...] Fidel Castro demande une aide militaire à Khrouchtchev et accepte installation de fusées soviétiques ce qui représente une menace directe pour les E-U . J.F Kennedy exige le retrait de cet armement. Il envisage même l'engagement des deux puissances dans un conflit nucléaire. Finalement, le 28 octobre 1962, Khrouchtchev retire ses fusées. Conclusion : Après plusieurs années d' apaisement où la compétition se déplace sur le terrain de l' économie et de la technologique, Les deux grandes puissances se retrouvent au bord de l'affrontement direct. III 1963-1975, une période de détente nécessaire. Les signes de la détente. [...]
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