La grande dépression est la première des crises modernes. En 1973, le krash boursier de Viennes développe un vent de panique qui touche successivement l'Allemagne, la Hongrie puis le reste de l'Europe. Manquant de liquidités, les banques ne font plus confiance, le prêt devient rare. A cela s'ajoutent les mauvais résultats des entreprises de construction de chemins de fer qui sont le moteur à l'époque de la croissance économique. Les jeunes entreprises sont durement touché, ce qui porte un coup à l'innovation. 14 compagnies de chemins de fer font faillite. Les salaires sont à la baisse. Les contestations grondent.
Le phénomène s'exporte. La bourse de New-York ferme pendant 10 jours. Cela montre l'intégration des économies industrialisées au niveau mondial en ce qui concerne les mouvements de capitaux.
[...] La crise de surproduction s'installe. Elle est beaucoup plus forte en Europe. La croissance moyenne du PIB annuel est inférieure à 2%. Les Etats-Unis connaissent un krach boursier en 1885. La troisième crise se produit entre 1890 et 1896. Elle commence en Angleterre. Le pays possède de nombreuses firmes et banques dans le monde. Or le contexte international se gate à nouveau. L'Angleterre rapatrie ses capitaux. De nouveau, cela débouche sur une crise mondiale par propagation du manque de capitaux sur les marchés étrangers. [...]
[...] La grande dépression: 1873-1896. La grande dépression est la première des crises modernes. En 1973, le krach boursier de Viennes développe un vent de panique qui touche successivement l'Allemagne, la Hongrie puis le reste de l'Europe. Manquant de liquidités, les banques ne font plus confiance, le prêt devient rare. A cela s'ajoutent les mauvais résultats des entreprises de construction de chemins de fer qui sont le moteur à l'époque de la croissance économique. Les jeunes entreprises sont durement touché, ce qui porte un coup à l'innovation compagnies de chemins de fer font faillite. [...]
[...] La conflictualité augmente: émeutes de Londres, marche sur Washington. Toutefois, nous déplorons l'absence de politiques anticrises de la part des Etats. Ils n'interviennent que sous la pression et les intérêts de certains groupes de pression. Les solutions sont avant tout des décisions privées isolées. Dans le cas de la France, le plan Freycinet n'est pas un pré-keynésianisme mais le fruit du hasard. La doxa de l'économie classique a l'époque théorise l'absence de crise et donc l'absence de politiques correctrices de l'Etat. [...]
[...] A sa sortie, le pays connaît une dépression agricole. En 1890, la France est largement équipée pour son réseau ferré. Ceci assure un meilleur déplacement des marchandises. Des déséquilibres naissent entre le rural et l'urbain. Les industries rurales font faillites, certaines régions se désindustrialisent. La crise a été source de modifications dans l'espace français. De nouvelles technologies sont aussi à l'oeuvre dans cette mutation comme le bateau frigorifié. Les marchandises peuvent s'échanger au niveau mondial, ce qui accroît la nécessité de compétitivité des économies. [...]
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