Gouvernement d'Adolphe Thiers, IIIe République, Commune de Paris, Pacte de Bordeaux, présidence de Mac Mahon
L'Assemblée de Bordeaux désignée en 1871 va désigner Thiers en tant que Chef de pouvoir exécutif de la République française. Cet homme est âgé, ami des bourgeois et grand travailleur. Il s'engage à respecter tous les partis, ne pas réviser la Constitution sans en informer et solliciter les partis politiques. Il recherche la conciliation et cette promesse est appelée le Pacte de Bordeaux. Les royalistes sont encore très présents, mais une grave difficulté va agiter cette période, c'est la Commune de Paris.
[...] Le Duc de Broglie, orléaniste, tente un rapprochement avec les Bourbons et ils se mettent d'accord sur un éventuel remplacement de Thiers par le maréchal Mac Mahon, légitimiste catholique, qui était le chef des troupes versaillaises au moment de l'épisode de la Commune de Paris. L'assemblée, conduit par de Broglie le 24 mai 1873 va voter un ordre du jour : l'on demande au gouvernement de faire prévaloir une politique conservatrice et donc beaucoup moins républicaine. Lorsque Thiers apprend ceci, il va prendre pour un désaveu et va démissionner le soir même. Mac Mahon sera élu à la place de Thiers Président de la République par l'Assemblée. [...]
[...] Le gouvernement a la bonne idée de s'installer à Paris en mars 1871 avec Thiers à sa tête. À son arrivée, Thiers agit maladroitement car les émeutes persistent et il essaye de les mater et reprend le pouvoir militairement dans la mesure où celui-ci était aux mains d'un comité central à l'Hôtel de Ville de Paris. Le 26 mars 1871, ce comité fait élire le Conseil régional de la commune en souvenir de la commune. Cet organe règne dans la confusion car il est anarchique et très désordonné. [...]
[...] Le gouvernement d'Adolphe Thiers L'Assemblée de Bordeaux désignée en 1871 va désigner Thiers en tant que Chef de pouvoir exécutif de la République française. Cet homme est âgé, ami des bourgeois et grand travailleur. Il s'engage à respecter tous les partis, ne pas réviser la constitution sans en informer et solliciter les partis politiques. Il recherche la conciliation et cette promesse est appelée le Pacte de Bordeaux. Les royalistes sont encore très présents, mais une grave difficulté va agiter cette période, c'est la Commune de Paris. [...]
[...] À partir de 1875, l'Assemblée vote la liberté de l'enseignement supérieur : les catholiques vont pouvoir organiser leur propre universités, facultés et l'on voit alors apparaitre les instituts catholiques. La majorité de l'Assemblée pense qu'il est temps de restaurer la monarchie. En aout 1873, le Comte de Paris se rend en Autriche pour rencontrer le Comte de Chambord. Le Comte de Paris reconnait comme seul représentant du Parti monarchique le Comte de Chambord. Parce que le Comte de Chambord n'avait pas d'enfant, décide de prendre le Comte de Paris pour héritier. Cela semblait annoncer la restauration de la monarchie. [...]
[...] De fait, les royalistes et de Broglie sont déçus et se disaient que le Comte de Chambord allait renoncer. De Broglie avait même envisagé de prolonger le pouvoir de Mac Mahon. D'ailleurs, de Broglie obtient de l'Assemblée une extension de la durée des pouvoirs de Mac Mahon pour sept années supplémentaires, grâce à la loi du septennat du 20 novembre 1873. Celui-ci aura le titre de Président de la République. La commission parlementaire prévue par la loi allait devoir préparer une nouvelle constitution. [...]
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