L'histoire du club des Jacobins débute en 1789, lorsque des députés bretons appartenant au Tiers État se réunissent à Versailles pour fonder le « club des Bretons ». Lorsque l'Assemblée constituante s'installe à Paris, les députés déménagent dans le couvent des Jacobins, faubourg Saint Honoré, et se rebaptisent les « Amis de la Constitution ». Le club était élitiste, les membres devaient s'acquitter d'une cotisation élevée. Au cours de son histoire, le club est devenu très influent dans la société et dans le monde politique notamment grâce à son étendue géographique et à son appui dans les campagnes. En 1790, on recensait plus d'une centaine de clubs similaires à travers toute la France.
[...] Ils imposent aussi un prix maximum aux grains en mai 1793 sous la pression de Paris mais refusent de taxer la viande. La Montagne refuse aussi toute négociation sur la répartition égalitaire des terres. Elle ne veut pas toucher à la propriété. Enfin, au nom de l'unité nationale, Lakanal forme un système d'assistance publique. Comment les Girondins perdent le contrôle de la Convention ? Le rapport avec les Montagnards se détériore au fil du temps et devient rapidement une opposition de classes : une bourgeoisie provinciale opposée à une parisienne. [...]
[...] Girondins, Montagnards et Jacobins Le Club des Jacobins Qui sont les Jacobins ? L'histoire du club des Jacobins débute en 1789, lorsque des députés bretons appartenant au Tiers Etat se réunissent à Versailles pour fonder le club des Bretons Lorsque l'Assemblée Constituante s'installe à Paris, les députés déménagent dans le couvent des Jacobins , faubourg Saint Honoré, et se rebaptisent les Amis de la Constitution Le club était élitiste, les membres devaient s'acquitter d'une cotisation élevée. Au cours de son histoire, le club est devenu très influent dans la société et dans le monde politique notamment grâce à son étendue géographique et à son appui dans les campagnes. [...]
[...] Comment s'achève la dictature montagnarde ? La Montagne est le théâtre d'une rupture entre les Hébertistes et les Indulgents. Les Hébertistes, souvent d'anciens Cordeliers et ayant pour tête de file Hébert, soutiennent la politique de déchristianisation, la guerre à outrance et les mesures politiques violentes telles que la loi des suspects. Ils se font les représentants des revendications des sans- culottes. Se sentant menacé, Robespierre fait arrêter les têtes de files au début de l'hiver 1793-1794. Un autre mouvement voit le jour parallèlement : les indulgents avec à leur tête Danton, et Desmoulins. [...]
[...] Les plus modérés qui forment la majorité, font scission et s'organisent dans un nouveau club , les Feuillants Cet événement marque un tournant dans l'histoire du club, Robespierre qui s'impose progressivement va durcir son mouvement et l'épurer. Il subsiste malgré tout des divisions au sein du club notamment entre Brissot, Girondin et Robespierre, Montagnard. Les Jacobins ont participé à l'organisation de la Commune insurrectionnelle du 2 juin 1792 qui se termine avec l'expulsion de la Convention de députés Girondins. C'est à ce moment-là que les Jacobins, à travers les Montagnards vont détenir l'essentiel du pouvoir et mettre en place la Terreur. Quelles divisions séparent Girondins et Montagnards ? [...]
[...] Après avoir écarté les Girondins du pouvoir, la Montagne semble avoir les mains libres. De nouveaux organes exécutifs apparaissent : le Comité du Salut Public et le Comité de Sûreté Générale. Ainsi, on lui impute le passage d'une république à un gouvernement révolutionnaire dictatorial. Le tribunal révolutionnaire est réorganisé : les choix intermédiaires disparaissent : soit la mort soit l'acquittement. Les exécutions sont de plus en plus nombreuses. Les députés peuvent aussi être guillotinés si le Comité du Salut Public le désire et ceci sans un vote préalable de la Convention. [...]
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