La gauche en France, de 1848 à 1958, exposé de 7 pages
Gauche et droite sont deux notions qui désignent les tendances politiques depuis la révolution française de 1789. Les tendances exprimées ainsi sont établies dès mai 1789, lors de la cérémonie d'ouverture des Etats Généraux, les ordres privilégiés étant placés à droite du trône et le tiers-état à gauche ; puis le 28 août 1789 lorsque les députés de la Constituante se scindent en deux groupes afin de simplifier le décompte des voix. Celui se trouvant à droite du président de l'assemblée comporte les partisans du véto absolu au roi, tandis que celui se trouvant à gauche du président rassemble ses adversaires.
[...] Les élections de mai 1924 opposent la gauche contre la droite. Les radicaux proposent un peu plus tôt un accord électoral avec les socialistes qui l'acceptent. Il s'agit du Cartel des gauches. La bataille s'annonce clairement entre la droite et la gauche. C'est cette dernière qui l'emporte, et qui s'affirme encore plus ainsi en tant que tendance politique influente avec 327 députés. Le Cartel tente de résoudre les problèmes financiers du pays, mais il est affaibli par les divisions entre socialistes qui réclament un impôt sur le capital et les radicaux attachés à l'économie libérale. [...]
[...] La gauche en France, de 1848 à 1958 Gauche et droite sont deux notions qui désignent les tendances politiques depuis la révolution française de 1789. Les tendances exprimées ainsi sont établies dès mai 1789, lors de la cérémonie d'ouverture des Etats Généraux, les ordres privilégiés étant placés à droite du trône et le tiers-état à gauche ; puis le 28 août 1789 lorsque les députés de la Constituante se scindent en deux groupes afin de simplifier le décompte des voix. [...]
[...] En 1848, la gauche en France est assimilée aux républicains démocrates et socialistes siégeant à l'Assemblée. Seulement cette tendance connaît une période difficile jusqu'en 1898, puisqu'elle est étriquée et ne peut donc s'exprimer en tant qu'opposition, que ce soit sous la Seconde République, sous le Second Empire ou bien sous la Troisième République. La Seconde République est proclamée le 24 février 1848 suite à l'insurrection révolutionnaire fatale à la monarchie de Juillet, marqué par une crise économique, sociale et morale. [...]
[...] La Constitution républicaine du 21 novembre 1848 affiche clairement le conservatisme du régime. Ce paradoxe aux yeux des radicaux et socialistes musellent ces derniers durablement. Dans cette République, tout est, ou est à majorité, conservateur, notamment la politique, avec les lois de Parieu et Falloux, qui favorise le clergé dans son rôle dans l'éducation, et la loi électorale du 31 mai 1850 qui supprime le suffrage universel. Cette république semble alors faire un bon en arrière, au grand dam de la gauche, incapable d'influer sur quoi que ce soit puisqu'elle ne dispose d'aucun pouvoir politique (ils ont perdus avec la loi du 31 mai 1850 une bonne partie de leurs électeurs) et que ses manifestations et autres actions insurrectionnelles ont été matées rapidement. [...]
[...] Le Cartel est défait par son manque d'efficacité, et miné par ses divisions : dans le domaine économique et social, peu de choses, en fait, rapprochaient socialistes et radicaux. La gauche s'affaiblit, Poincaré revient au pouvoir en 1926. Il rétablit la situation financière du pays en pratiquant une politique d'équilibre budgétaire. Il instaure sur le plan social la gratuité de l'enseignement secondaire, la première loi sur les assurances sociales pour les salariés aux revenus les plus bas. Néanmoins, la droite est confrontée en 1930 à la crise économique tardive née aux Etats-Unis. A partir des années 30, le fascisme monte en puissance. La gauche était jusqu'en 1934 divisée. [...]
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