La gauche, qui considère la manifestation du 6 février 1934 comme une tentative d'établir un régime fasciste en France, décide de s'unir autour d'un programme commun : "Le pain, la paix, la liberté". Cette alliance de l'extrême gauche (PCF), de la gauche (SFIO), du centre (Parti Radical), des syndicats et de tous les Républicains est appelée "Front populaire". C'est cette union qui, en mai 1936, remporte les élections législatives. On peut dès lors s'interroger sur la nouvelle politique instaurée par le Front Populaire. On peut aussi se demander si celui-ci remporta sa lutte contre la crise (...)
[...] Le chef du gouvernement démissionne, remplacé par le radical Edouard Daladier, qui s'est allié avec les partis de droite. Celui-ci remet en cause la politique précédente, assouplit les lois des quarante heures et rassure les classes dirigeantes. Le Front Populaire a suscité de l'espoir. Il a signé une amélioration dans la vie quotidienne des Français et dans leurs droits de travailleurs. Cependant, suite à un désaccord interne sur une question de politique étrangère, et à un regain de la crise économique et sociale, il voit sa fin en 1938. [...]
[...] On peut dès lors s'interroger sur la nouvelle politique instaurée par le Front Populaire. On peut aussi se demander si celui-ci remporta sa lutte contre la crise. Après la victoire du Front Populaire aux élections législatives de mai 1936, Léon Blum devient le premier socialiste chef du gouvernement. Pour la première fois représentés par le parti ayant la majorité des voix à l'Assemblée Nationale, les travailleurs, pour fêter cela, et pour lancer un avertissement au patronat et au nouveau gouvernement, entament les Grandes Grèves du printemps 1936. [...]
[...] Le Front Populaire Après l'effondrement de la bourse de New York en 1929, la crise économique se propage dans le monde entier. En 1932, alors que le reste du monde est touché par cette crise, la France, véritable "îlot de prospérité dans un océan de crise", ne cesse de produire. Mais n'ayant plus de partenaires économiques, elle est finalement en situation de surproduction. Nombreuses sont alors les personnes qui expriment leur peur face au chômage, à la misère et à la faim qui les menacent, en défilant dans les rues de Paris. [...]
[...] Et, puisque si l'un des deux pays y participe, l'autre doit le suivre, la France et l'Angleterre signent un traité de "non-intervention" en Espagne. Cette décision enrage le PCF dont les représentants n'hésitent pas à insulter Léon Blum, chef du gouvernement. Les communistes quittent le Front populaire. En France, en 1937, les entreprises estiment qu'elles ne gagnent plus assez d'argent depuis les augmentations de salaire de 1936 et rehaussent leurs prix. L'inflation annule ces augmentations de revenus pour les français, dès lors beaucoup moins attirés par les dépenses. La consommation baisse donc de nouveau, ce qui entraîne la faillite de nombreuses PME. [...]
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