Entre mai et juin 1940, l'armée française est balayé par l'offensive surprise menée dans les Ardennes par la Wehrmacht : Paris est occupé, les Français s'enfuient vers le Sud tout comme le gouvernement qui provisoirement se réfugie à Bordeaux. Dans cette situation plus que difficile, on appelle le maréchal Pétain, héros de Verdun, qui affirme "faire don de sa personne en France pour atténuer son malheur". Il accepte alors de signer l'armistice le 22 juin 1940 à des conditions très dures : l'armée française est réduite à 100 000 hommes, les indemnités à payer sont considérables, elle est coupée en deux par une ligne de démarcation, le Nord occupé et le Sud où l'Etat français peut exercer sa souveraineté (...)
[...] Mais c'est avec l'Amiral Darlan que Vichy s'engage réellement dans la voie de la collaboration. En effet, en mai 1941, sont signés les protocoles de Paris, qui octroient à l'Allemagne des bases maritimes et aériennes en Syrie, en AOF et en Tunisie, en échange d'un diminution de l'indemnité journalière versée par la France (400millions / jour). Cependant, contrairement aux espérances du gouvernement, le IIIe Reich refuse de rétablir la souveraineté française sur tout le territoire et la collaboration apparaît alors comme un marché de dupes. [...]
[...] Le régime est autoritaire, et le système démocratique est suspendu puisque la chambre des députés et le Sénat ne sont plus réunits. Les syndicats sont dissous, la grève est interdite, et les communistes sont pourchassés tout comme les Hommes de la IIIe République. En 1942, Léon Blum, Daladier et le général Gamelin sont jugés en tant que responsable de la défaite. Il n'y aura jamais de verdict et il seront livrés aux Allemands par le régime de Vichy. Ce régime est exclusif et dans les exclus se trouvent les juifs (persécutions, licenciement de la fonction public . [...]
[...] CCL G En définitive la collaboration voulue par le gouvernement de Vichy, se solde par un échec total : les allemands en demande toujours plus et le sort des français ne s'améliore pas puisque les accords trouvés ne marchent qu'à sens unique. Dans cette période difficile, l'opinion française, d'abord majoritairement favorable à Pétain, passe au fil des années de la réserve au rejet. Seul une minorité collabore par idéologie ou par intérêt personnel. Finalement à la libération, Pétain et Laval sont condamnés à mort (pétain gracié) et la population française revient à ses principes "Liberté, Egalité, Fraternité" et regrette cette période de collaboration par un régime autoritaire, antisémité et répressif qu'était celui de Vichy. [...]
[...] Il accepte alors de signer l'armistice le 22 juin 1940 à des conditions très dures : l'armée française est réduite à hommes, les indemnités à payer sont considérables, elle est coupé en deux par une ligne de démarcation, le Nord occupé et le Sud où l'Etat français peut exercer sa souveraineté. Dans ces conditions, le parlement réunit à Vichy donne les pleins pouvoirs à Pétain. On constate bien que le régime de Vichy est d'abord né de la défaite. Quel type de régime est le gouvernement de Vichy ? Quel sont ses liens de collaborations avec l'Allemagne ? [...]
[...] I Le régime de Vichy II La collaboration auprès de l'Allemagne. I Le régime de Vichy Dès sa prise de fonction, le maréchal Pétain s'entoure d'Hommes de confiance : militaire : Amiral Darlan de droite : Pierre Laval d'extrême droite : Philippe Henriot. Pétain décide d'abolir la IIIe République pour fonder l'Etat Français dont il sera d'abord beaucoup critiqué par les anciens dirigeants comme Blum. Cet Etat siège à Vichy. Le maréchal Pétain, qui dispose de tous les pouvoirs législatifs et exécutifs obtenus de manière légal, rassure les francais car il bénéficie de l'appui grâce à sa victoire à Verdun. [...]
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