France traditionaliste, pouvoir, faillite de l'ultraroyalisme, action politique, échec de la fusion, 1815 - 1880, effacement
Si les ultraroyalistes n'ont exercé que le pouvoir que moins d'une décennie (huit ans entre 1821 et 1830), les légitimistes ont joué pendant le demi-siècle suivant un rôle non négligeable dans l'histoire politique de France, et participé notamment à des majorités de coalition sous la deuxième République (1849 - 1851) et au début de la troisième (1873 - 1875 et quelques mois en 1877). Jamais pourtant ils ne sont parvenus à imposer leur politique.
[...] élections de 1869 : A la différence des républicains et des libéraux, les légitimistes ne réussissent aucune percée aux élections de 1869. plébiscite de 1870 : les légitimistes sont divisés. non de La Gazette de France, abstention prêchée par L'Union, sans que ces consignes soient efficaces (en Vendée, la participation n'est inférieure à 70% que dans deux cantons et dans la Mayenne, les oui dépassent les d'inscrits). A cette date, les 415 conseillers généraux légitimistes ou cléricaux constituent (avec 15% au total) le courant d'opposition le plus fort dans ce monde de notables. Qui sont-ils ? En grande majorité des ruraux. [...]
[...] Au moins 150 élus, 1/3 de ceux du parti de l'ordre et 1/5 de l'Assemblée. Forts de leur efficacité électorale dans certaines régions, disposant d'une presse provinciale plus nombreuse, pouvant compter sur le soutien d'une bonne partie du clergé, les légitimistes ne sont-ils pas en mesure de poser devant une Assemblée en majorité monarchiste et devant l'opinion publique le problème de la restauration ? Mais divisions sur la méthode. la majorité du parti derrière Berryer et Falloux, est prête à accepter le projet de fusion, d'origine orléaniste. [...]
[...] Henri Druot Ils conservent leur soigneusement leur foi et entendent la transmettre à leur fils. Mais en attendant leur de la Restauration, ils font comme le Prince lui-même : ils patientent sagement, en vivant de plus en plus tranquillement possible sous un régime qu'ils condamnent, mais qu'ils n'attaquent guère Organisation du parti : elle reste emryonnaire. Des comités départementaux au fonctionnement intermittent reçoivent leurs consignent d'un bureau de communication qui a remplacé le comité des douze et que le comte de Chambord dirige par l'intermédiaire du marquis de la Ferté- Meun. [...]
[...] La chute de la monarchie est bien accueillie par les légitimistes qui y voient comme un juste retour des choses et l'aboutissement logique d'une usurpation. La République lamartinienne paraît pendant quelques temps rassurante et faible : sans doute vouée à l'échec, comme tout régime contraire à la tradition, ne prépare-t-elle pas le terrain pour une restauration tant souhaitée ? Tous les honnêtes gens doivent faire front, en prenant en compte le facteur SU avril 1848 : une soixantaine de députés d'extrême droite élu (sur 880). [...]
[...] fidélité affective au comte de Chambord, mais acceptation de l'investiture officielle. Exemples : Le marquis de La Rochejaquelin devient sénateur / Arthur de La Guéronnière devient conseiller d'Etat à porte-parole officieux de l'empereur dans les affaires d'Italie. Conséquences : ces défections contribuent à réduire le parti légitimiste à l'impuissance sous l'Empire autoritaire. Réaction du comte de Chambord : consignes d'abstention. Limites : impossible de l'imposer aux classes populaires des régions blanches pas suivies par tous les militants du parti dont certains parviennent à se faire élire conseillers généraux (450 sur un effectif de 2500). [...]
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