France, alternances, cohabitations, échec socialiste, crise, François Mitterrand, socialistes, Jacques Chirac
Le « changement » : de retour après près de 25 ans, la gauche met l'accent sur son action économique. Le gouvernement Mauroy applique une politique de relance : facilitation du crédit, baisse des taux d'intérêt, hausse du SMIC : la consommation est encouragée. De plus, de nombreuses réformes structurelles sont menées : la décentralisation de Gaston Defferre ; les nationalisations : les banques sont pratiquement toutes nationalisées ainsi que l'industrie ; la planification est remise en place ; une réforme de la société : abolition de la peine capitale, suppression des quartiers de haute sécurité.
[...] De plus en plus d'entreprises licencient et restructurent leurs effectifs. De grandes grèves éclatent alors à la RATP, la SNCF, Air France. De plus, Balladur ne veut pas compromettre ses chances à l'Elysée et reste très prudent, d'où une critique de son immobilisme Le septennat de Jacques Chirac (1995-2002) L'élection de 1995 : l'alternance : la décision de Jacques Delors de ne pas se présenter compromet les chances du PS et Jospin se porte candidat, soutenu par les militants. Chirac mène alors une politique énergique, promet une autre politique dénonce la fracture sociale promet le recul du chômage, la hausse des salaires, le retour au libéralisme. [...]
[...] La pratique consensuelle du pouvoir entraîne une crise identitaire des partis : le PS ne sait pas comment critiquer le gouvernement, qu'il juge trop timide, tandis que la droite est paralysée entre l'approbation de la gauche qui mène la même politique que la sienne et la radicalisation. Finalement, l'opinion est démobilisée face à la disparition des grands débats idéologiques. La Guerre du Golfe est d'ailleurs unanimement approuvée. En 1992, il existe cependant une certaine tension entre l'Elysée et Matignon. La crise du pouvoir socialiste : Les difficultés économiques renaissantes en 1990, accompagnées de la démission forcée de Rocard, entraîne un phénomène d'usure du pouvoir. [...]
[...] Cette politique entraîne un très fort mécontentement face aux sacrifices demandés. De plus, la lutte contre le déficit est nécessaire pour aboutir aux critères de Maastricht et participer à la BCE. L'aggravation de la politique de rigueur entraîne la baisse de la popularité du gouvernement, et Chirac dissout l'Assemblée pour tenter de garder une majorité quand il en est encore temps. La troisième cohabitation : Chirac ne parvient pas à retrouver une majorité et la gauche revient au pouvoir et Lionel Jospin crée un gouvernement de la gauche plurielle Cette cohabitation, qui s'annonce longue bénéficié dès le début d'un retour à une conjoncture favorable et dès 1997, le chômage repart à la baisse. [...]
[...] Le tournant libéral des socialistes (1984-1988) Le gouvernement Fabius : c'est une politique libérale qui est maintenant menée et Fabius s'empresse de revenir au statu quo sur l'école. Fabius veut moderniser le pays et libéraliser celui-ci : la restructuration de l'industrie française et les combats pour la productivité et la rentabilité amènent de nombreux plans sociaux. La politique d'austérité sur les salaires diminue l'inflation et en 1986, les résultats sont remarquables : l'inflation est stoppée et les grand équilibres sont en voie de rétablissement. [...]
[...] Pierre Bérégovoy est alors nommé premier ministre. Malgré sa forte popularité, l'opinion a lâché le PS et ce n'est qu'avec justesse que le traité de Maastricht est approuvé par les français. Les élections de 1993 et la seconde cohabitation : La très large défaite de la gauche oblige Mitterrand à nommer Edouard Balladur premier ministre. Celui-ci va mener une politique de courtoisie envers Mitterrand, qui va apprécier cela. Balladur mène une politique d'économie budgétaire et d'hausse des taxes. Les privatisations et la dérégulation continuent. [...]
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