Louis-Napoléon Bonaparte, seconde République, Ledru-Rollin, gouvernement provisoire, chronologie
Sous la pression populaire, la République est proclamée par les députés les plus à gauche qui veulent éviter la répétition de 1830, c'est-à-dire la nomination d'une régence.
Puis constitution d'un gouvernement provisoire de onze membres. Ce gouvernement s'est fait à la suite d'un compromis entre les deux tendances républicaines, celle des libéraux non socialistes et celle des démocrates plus ou moins ouverts à l'idée socialiste.
Ce gouvernement comprend notamment Dupont de l'Eure, Lamartine, ou bien Ledru-Rollin, pour ce qui concerne les libéraux non socialistes. Pour représenter les démocrates, il y a Flocon, Louis Blanc et Albert (le seul ouvrier).
Ces hommes ont de grandes qualités personnelles, mais peu d'expérience politique. Le duo Lamartine/Ledru-Rollin constitue le centre de gravité de ce gouvernement provisoire.
[...] 27 avril 1848 : Abolition de l'esclavage aux colonies. C'est Victor Shoelcher,alors sous-secrétaire d'Etat à la marine et aux colonies,qui contribue à faire adopter ce décret. 15 mai 1848 : Échec du coup de force des républicains de la veille 22 au 26 juin 1848 : Journées de juin. Affolée par l'indocilité du Paris populaire, la majorité de l'Assemblée, (d'origine provinciale) décide de frapper un grand coup,et par ce biais de mettre un terme aux Ateliers nationaux. Ainsi l'annonce que les ouvriers doivent soit s'engager dans l'armé, soit gagner la province, provoque un soulèvement populaire . [...]
[...] Puisqu'il ne peut obtenir un second mandat par la loi, il l'obtiendra par la force. Les conjurés occupent nuitamment l'Imprimerie nationale et y font tirer les proclamations appel au peuple appel aux soldats qui à partir du lendemain seront placardées sur tous les murs de France. Avant l'aube viennent les arrestations de chefs de barricades potentiels et de parlementaires réputés d'opposition. Au m^me moment, la gauche républicaine désigne un comité de résistance et appelle le peuple à faire des barricades le lendemain 3 décembre. [...]
[...] 13 mai 1849 : élection législative. La suite de l'histoire de la seconde République est surtout marquée par la récurrence de la peur sociale, et le conflit croissant entre le président et la majorité de l'assemblée. L'élection législative du 13 mai 1849 voit en effet une radicalisation du vote : sont élus 500 blancs, c'est à dire membres du parti de l'Ordre bleus,c'est à dire les républicains non socialistes proche du journal Le National, et 200 rouges, c'est à dire les républicains-socialistes. [...]
[...] Chronologie : La France de la seconde République. 24 février 1848 : Proclamation de la République. Sous la pression populaire,la Républiques est proclamée par les députés les plus à gauche qui veulent éviter la répétition de 1830, c'est à dire la nomination d'une régente. Puis constitution d'un gouvernement provisoire de onze membres. Ce gouvernement c'est fait à la suite d'un compromis entre les deux tendances républicaines, celle des libéraux non socialistes et celle des démocrates plus ou moins ouverts à idée socialiste. [...]
[...] Elle est originale par son monocamérisme et son extrême souci de la séparation des pouvoirs. Le pouvoir exécutif appartient à un Président de la République, c'est une innovation importante, car jusque-là la notion de République excluait absolument tout gouvernement d'un seul et impliquait au contraire un exécutif collégial. Le Président est élu au suffrage universel et a donc la même légitimité que l'assemblée à laquelle il ne doit rien. L'institution présidentielle qui vient de Tocqueville qui c'est inspiré de la Constitution des Etats-Unis,suscite l'ire des républicains de la veille,notamment Jules Grévy. [...]
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