Avant la 2ème guerre mondiale, les français sont confiants et croient en la puissance de leur armée, dont la force est à peu près égale à l'armée allemande. Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, contrairement à 1914, il n'y a pas d'enthousiasme chez les français. En effet, il ne s'agit pas de se défendre suite à une attaque adverse. On ne comprend pas pourquoi il faut mourir pour Dantzig (partie de la Pologne que l'Allemagne veut intégrer au Reich) ? A ce moment, personne ne se doute que la France va connaître l'une des plus noires périodes de son existence. En effet, pendant les années qui suivront, la France va se retrouver occupée par les Allemands, elle sera même partagée en deux zones.
Notre étude se portera d'abord sur le choc de la défaite en France. Ensuite, nous étudierons le Régime de Vichy. Dans une troisième partie nous analyserons la résistance en France et enfin, nous terminerons par l'issue du conflit, de la libération de la France jusqu'au retour de la République...
[...] La stratégie française se veut défensive. Pour cela, on construit une ligne de défense statique de plusieurs centaines de kilomètres de long. Cette ligne, appelée Ligne Maginot, renforcée par les obstacles naturels, est réputée infranchissable. Les dirigeants français souhaitent rejouer la Première Guerre Mondiale car ils en sont sortis vainqueurs, contrairement aux Allemands, qui eux ne souhaitent pas revivre cette guerre. Le 10 mai 1940, Hitler lance l'offensive. Il envahit les Pays-Bas et la Belgique qui sont rapidement occupés. Les allemands emploient une stratégie de mouvement, la guerre-éclair (Blitzkrieg), qui a pour but d'anéantir les capacités de combat de l'adversaire en quelques semaines. [...]
[...] Mais si Hitler ne s'occupe pas de l'Empire français, c'est qu'il n'en a pas les moyens. Comme nous avons pu le voir, la France a connu une très lourde défaite en seulement quelques semaines qui a débouché sur un armistice très dur. L'occupation d'une grande partie de la France par l'Allemagne a fait chuté la III République et a favorisé l'installation d'un nouveau régime : le Régime de Vichy. Il est appelé ainsi car Paris étant occupé, le gouvernement a déménagé plusieurs fois et a choisit Vichy, après la signature de l'armistice, le 1er juillet en raison de sa grande capacité d'accueil et de sa situation géographique : elle se trouve dans la zone libre, mais près de la ligne de démarcation. [...]
[...] C'est ce que pense une minorité de personnes, dont le Général de Gaulle, sous-secrétaire d'Etat à la défense, qui s'est réfugié à Londres d'où il lance, le 18 juin 1940, un appel pour continuer la lutte en réponse à Pétain qui a annoncé la veille son intention de demander l'armistice. Mais cet appel passe totalement inaperçu car des millions de personnes sont sur les routes. De plus, peu de personnes écoutent Radio Londres, unique radio à avoir diffusé cet appel. Mais la majorité souhaite un arrêt des combats et de l'humiliation. C'est pourquoi, le 22 juin, la France signe l'armistice. Mais celui-ci est très dur et humiliant. Il est signé à Rethondes, lieu où les allemands avaient signé l'armistice en 1918. La France est coupée en deux parties. [...]
[...] Ces débarquements sont appuyés par une insurrection des maquis et de Paris. En effet, les maquis soulevés ont permis de retarder les mouvements des troupes allemandes. Le départ des troupes allemandes, précipités par les débarquements permettent à certaines régions de se libérées seules, comme le sud ouest. Le 19 août Paris se soulève, avec l'aide de la Police et des FFI, en mettant en place des grèves, des barricades et en occupant des bâtiments publics. La 2ème Division Blindée de Leclerc vient appuyer cette insurrection et Paris est libérée grâce à la capitulation de Von Choltitz le 25 août sans avoir détruit Paris comme l'avait exigé Hitler. [...]
[...] La France donne des bases aériennes et maritimes. Des français s'engagent avec les SS. Mais la collaboration a surtout profité à Hitler et non à la France surtout après l'invasion de la zone libre en novembre 1942, qui servait à Pétain d'alibi pour légitimer la collaboration. Vichy a donc mené plusieurs politiques dont les principales sont l'oppression et la collaboration tout en essayant de revenir à l'avant 1789 avec la Révolution Nationale. Contrairement au Régime de Vichy et à certains français, des personnes, n'acceptant pas la défaite et, pensant que la guerre n'est pas finie, veulent résister jusqu'au bout, à l'image du Général de Gaulle, encore inconnu en 1940. [...]
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