Dans la mémoire des Français, la Première Guerre mondiale a toujours eu une signification particulière. Elle fut celle qui les a le plus marqués dans l'histoire, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle fut surnommée la «Der des Der» ou encore la «Grande Guerre». Presque cent après la Première Guerre mondiale, alors que plus aucun poilu ne vit, elle est encore l'objet d'étude de nombreux historiens qui cherchent à savoir comment la France a supporté ce terrible conflit.
C'est pour cela qu'ils s'intéressent aux motivations de la France, au déroulement de cette guerre ainsi qu'à sa singularité. De la guerre contre la Prusse menée en 1870, les Français ont gardé à l'égard des Allemands un ressentiment très profond. Cet esprit revanchard a été renforcé à la Belle Époque par une instruction des enfants, futurs soldats, et une propagande centrées sur la fierté d'être français et la haine de l'Allemagne et de ses habitants.
[...] La Première Guerre mondiale a donc été particulièrement éprouvante pour la France qui d'abord très volontaire fut ensuite traumatisée. Plus que toute autre guerre, celle çi a été terrible à endurer pour les soldats comme pour les Français restés à l'arrière. Elle marque tellement les Français qu'elle explique en partie pourquoi la France a mis longtemps à avant de réagir à la montée du nazisme en Allemagne et l'immobilisme de la France face ç l'invasion des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] Cependant repoussée par l'armée française, l'Allemagne ne put aller plus loin et la guerre de mouvement fit place à une nouvelle forme de guerre beaucoup plus longue et usante, la guerre de positions. Appelée aussi guerre de tranchés la guerre de positions dura pendant près de trois ans. Les deux armées, ne pouvant plus avancer, furent contraintes de creuser des tranchés et s'y installèrent. Les tranchées allemandes et françaises étaient séparées par un no man's land endroit où l'espérance de vie était très courte puisque soumis aux multiples bombardements, rafales de mitrailleuses et autres tirs de fusil. [...]
[...] À cela s'ajoutent tous les blessés de guerre, ceux qui furent défigurés, qui devinrent aveugles, fous ou qui perdirent un ou plusieurs membres. Ces personnes-là furent traumatisées à vie, mais également les soldats qui eurent la chance de s'en sortir indemnes La guerre fut sanguinaire, car de nouveaux armements ont été utilisés comme l'artillerie lourde responsable de la plupart des décès. Les bombardements ou gaz moutarde furent particulièrement dévastateurs. La violence des combats de la Première Guerre mondiale n'a pas connu d'équivalence dans l'histoire de la France. Cette guerre fut aussi nouvelle, car elle était à proprement parler mondiale. [...]
[...] La France dans la Première Guerre Mondiale Dans la mémoire des Français, la Première Guerre mondiale a toujours eu une signification particulière. Elle fut celle qui les a le plus marqués dans l'histoire, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle fut surnommée la «Der des Der» ou encore la «Grande Guerre». Presque cent après la Première Guerre mondiale, alors que plus aucun poilu ne vit, elle est encore l'objet d'étude de nombreux historiens qui cherchent à savoir comment la France a supporté ce terrible conflit. [...]
[...] Cette année marque l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne, mais aussi l'arrivée au pouvoir en octobre de Lénine, après les révolutions russes, qui retira son pays de la guerre et permit aux Allemands de ce concentrer uniquement sur le front Ouest. En 1918 l'Allemagne lance une nouvelle offensive pour rallier Paris, mais cette tentative échoue une nouvelle fois de très peu. En effet les Américains ne furent vraiment opérationnels qu'en 1918 et aidèrent les Français et les Anglais à lancer une contre-offensive. Les Allemands furent contraints de reculer et furent repoussés hors des frontières françaises. L'armistice est signé le 111 novembre 1918 dan un wagon à Retondes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture