La libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale

Résumé du document

Cours d'Histoire avec plan détaillé et entièrement rédigé sur la libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci traite des différentes étapes de la libération et notamment des deux débarquements (Normandie et Provence) et il explique également la restauration de la légalité républicaine ainsi que celle de l'autorité de l'Etat.

Extraits

[...] De plus ce qui montre que le général veut rétablir l'ordre, c'est le discours du 12 septembre au palais de Chaillot. Il dit que l'urgence du moment est de rétablir le pouvoir de l'Etat. Il remercie la résistance intérieure mais dit que l'Etat doit reprendre ses droits. Il va ensuite aller dans les villes de province pour faire passer ce message. Il y a un résistant intérieur qui va bien faire passer le message de Gaulle: Serge Ravanel pour lui (le général) le rôle de la résistance s'est achevé avec la libération. [...]

[...] Il y a de véritables combats dans Paris, avec des barricades. Et le Général de gaulle fait pression sur les alliés pour que les troupes françaises libèrent elles même Paris. ( 25 août 1944 capitulation des Allemands à Paris, libération par Gal Leclerc et la deuxième division blindée octobre 1944, le GPRF est reconnu officiellement par les Alliés. Mais la vérité est que le GPRF est reconnu en France dès septembre, il s'installe en France le 2 septembre. À partir de ce moment là la véritable préoccupation est la restauration de l'Etat. [...]

[...] Finalement la participation française est faible, il faut attendre le débarquement de Provence pour une vraie intervention. b. La résistance intérieure en action Il y a une entrée totale de la résistance intérieure dans la guerre. Les gens du maquis jouent un vrai rôle de retardement des Allemands. Mais les Allemands ne se sont pas laissé faire: massacre d'Oradour sur Glane ( 600 civils tués, église brûlée avec femmes et enfants à l'intérieur. La résistance veut montrer que la libération ne dépend pas simplement des Alliés. Il n'y aura pas d'administration américaine. [...]

[...] La restauration de l'Etat Le 25 août 1944 de Gaulle revient à Paris. il est attendu à l'hôtel de ville par les chefs de la résistance; mais il décide de se rendre au ministère de la guerre pour dire que l'Etat reprend ses droits. ( ce qui prime c'est la restauration de l'autorité de l'Etat. Il va à la préfecture de police: garante de l'ordre public. Ensuite, il se rend à l'hotel de ville où il fait le discours suivant : Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l'émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes, qui sommes ici, chez nous, dans Paris debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains. [...]

[...] puisque l'ennemi qui tenait Paris a capitulé dans nos mains, la France rentre à Paris, chez elle. Elle y rentre sanglante, mais bien résolue. Elle y rentre, éclairée par l'immense leçon, mais plus certaine que jamais, de ses devoirs et de ses droits. Je dis d'abord de ses devoirs, et je les résumerai tous en disant que, pour le moment, il s'agit de devoirs de guerre. L'ennemi chancelle mais il n'est pas encore battu. Il reste sur notre sol. Il ne suffira même pas que nous l'ayons, avec le concours de nos chers et admirables alliés, chassé de chez nous pour que nous nous tenions pour satisfaits après ce qui s'est passé. [...]