France, Allemagne, Seconde Guerre mondiale, Guerre 39-45, Allemagne nazie, occupation, régime de Vichy, bilan de la Guerre
Le 1er septembre 1939, l'Allemagne nazie attaque la Pologne et le 3 septembre, La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne.
Jusqu'en mai 1940, il ne se passe rien sur le front de l'ouest, on est en guerre, mais on ne se bat pas, c'est la "drôle de guerre".
Hitler rompt cette période d'inactivité militaire le 10 mai 1940 en lançant une offensive contre les Pays-Bas, la Belgique et la France. Le général allemand Guderian lance ses panzers là où l'État Major ne les attendait pas, dans la forêt des Ardennes, réputée infranchissable par les stratèges militaires français. La surprise est totale, les Allemands contournent la ligne Maginot.
[...] La production de 1929 est dépassée de plus de son quart en 1953 dans tous les secteurs industriels Le rattrapage est un peu plus lent en ce qui concerne l'agriculture qui ne retrouvera son niveau d'avant-guerre qu'en 1948-1949 : La France se retrouve à l'abri des pénuries. Les restrictions et les rationnements disparaissent. Les produits industriels retrouvent également un régime de liberté : Suppression des points textiles, fin des répartitions de matières premières. En Avril 1949 : les automobiles sont mises en vente libre et en octobre 1949 : le commissariat au ravitaillement disparaît. [...]
[...] D'autre part, la nouvelle donne internationale va également avoir un impact sur la reconstruction de l'économie française au lendemain de la seconde guerre mondiale (III). I.Un pays meurtri, dévasté et affaibli Même après la guerre, contrairement à ce que beaucoup de Français espéraient, les difficultés économiques et matérielles n'ont pas disparues puisque de nombreux goulots d'étranglement pèsent encore sur l'économie française qui empêchent une reprise immédiate Le gouvernement est donc contraint de maintenir des mesures de contrôle économique, de ravitaillement et de rationnement pour faire face à ces difficultés. [...]
[...] Cette différence de traitement ne s'explique pas par la "politique du bouclier" soi-disant mise en œuvre par le régime de Vichy mais par la place de la population française dans la pyramide raciale nazie. Les Slaves sont considérés par les nazis comme des "sous-hommes" à éliminer ou à réduire en esclavage tandis que les populations latines sont "tolérées" dans l'"Ordre nouveaux". Cependant la population française n'a pas été épargnée par les exactions nazies malgré la collaboration active du régime de Vichy. [...]
[...] En 1947, la ration individuelle de pain est encore fixée à 200 grammes, et le marché noir continue de sévir, notamment pour le beurre et la viande. Sans argent, le gouvernement français emprunte aux Etats-Unis et abuse de la planche à billets, ce qui génère une forte infla• tion. A Paris, l'augmentation des prix de détail atteint 38% en en en 1947. B. Une société traumatisée et déchirée 1. Une société sous le choc des atrocités de la guerre. D'une manière générale, la population française a moins souffert de l'occupation que les populations slaves d'Europe de l'Est. [...]
[...] La France contestée dans ses colonies. La guerre est un accélérateur de l'histoire dans la mesure ou elle contribue à la radicalisation des mouvements indépendantistes dans les colonies. La France est particulièrement discréditée au sein de son empire colonial, où les premiers craquements se font sentir dès 1945 (Le 2 septembre 1945, le Viêt-Minh dirigé par Hô Chi Minh proclame l'indépendance du Viêtnam, à Sétif en Algérie en 1945 émeutes anti-françaises débouchent sur une violente répression des autorités, indépendance de la Syrie et du Liban en 1946, début de la guerre d'Indochine en 1946, soulèvement à Madagascar en 1947). [...]
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