La France du Front Populaire à la guerre

Résumé du document

Le 6 février 1934 permet l'union des communistes, des socialistes, et de l'aile gauche du parti radical, avec la création du Front Populaire. Avec Léon Blum au gouvernement, le FP impose une série de réformes sociales, comme les congés payés, qui provoquent l'euphorie de la classe ouvrière, mais attisent la haine du patronat. La non-intervention dans la guerre d'Espagne, qui entraîne la colère des communistes, les difficultés économiques qui mettent fin aux projets de réformes sociales, la farouche opposition de la droite et la défection des classes moyennes marquent rapidement la fin du Front Populaire.

Extraits

[...] Elles sont remplacées par des partis sur lesquels agit la contagion du fascisme. PPF (parti populaire français), fondé par Jacques Doriot CSAR (comité secret d'action révolutionnaire), plus connu sous le nom de cagoule prépare un complot pour instaurer une dictature militaire. Mars 1937 : fusillade de Clichy, contre une réunion du PSF (parti social français) : dresse contre le gouvernement une partie de la gauche La défection des classes moyennes La rupture entre le FP et les classes moyennes est la cause fondamentale de la chute du FP. [...]

[...] Création d'un Comité National du Rassemblement Populaire (CNRP). Il est composé de diverses organisations de gauche, les 3 partis et les syndicats CGT et CGTU. Slogan : le pain, la paix, la liberté En mars 1936, la CGTU rejoint la CGT : réunification syndicale La victoire de 1936 Pour la 1ère fois, les socialistes possèdent le groupe le plus nombreux à la chambre. C'est donc Léon Blum qui est chargé de former le gouvernement. Il est formé de radicaux et socialistes. [...]

[...] - 1936 : fuite des capitaux vers la Suisse. Cela porte atteinte à la stabilité de la monnaie. - L'augmentation des salaires (Matignon) et les dépenses de réarmement provoquent une hausse des prix. - Les grèves de 1936 et, à partir de 1937, l'effet des lois sur les 40 heures entraînent une baisse de la production. - Dès septembre 1936, la hausse des prix a absorbé les hausses de salaires de juin. Le 1er octobre 1936, le franc est dévalué. [...]

[...] - Démocratisation de la Banque de France, en brisant la mainmise des 200 plus gros actionnaires. Cette mesure a peu d'effets, car les actionnaires à qui ont donne le droit de vote de désintéressent de la Banque de France. - Nationalisation des industries de guerre Un esprit nouveau Le gouvernement Blum marque moins par les réformes très modestes que par l'esprit nouveau qu'il fait régner dans la vie politique et quotidienne. Dans le domaine colonial : face aux mouvement d'indépendance, il choisit la voie de la discussion et des réforme plutôt que la répression. [...]

[...] Blum réunit à l'hôtel Matignon les représentants du patronat et ceux de la CGT. - Ils donnent aux ouvriers des augmentations de salaire de 7 à 15%. - Ils reconnaissent le droit syndical dans l'entreprise et la pratique des conventions collectives. - 15 jours de congés payés sont accordés aux salariés. - Limitation de la durée de la semaine de travail à 40 heures. L'été 1936 c'est l'euphorie des ouvriers (on pense pour la 1ère fois à eux et ils ont des congés payés). [...]