La France, par la géographie, est une des forces de l'Europe. La Méditerranée l'ouvre sur l'Afrique et le monde oriental. Au Nord, les côtes françaises sont à faible distance des côtes britanniques. Les frontières du Nord et de l'Est font de la Belgique, du Luxembourg et du monde germanique des voisins. D'autre part, la France a participé au cours des siècles passés, aux multiples conflits territoriaux en Europe ; mais la Révolution, NAPOLEON BONAPARTE, donnent de la France l'image d'un pays guerrier, conquérant, mais également révolutionnaire avec une volonté de diffuser des idées nouvelles. Néanmoins, comme le soulignait ROBESPIERRE, « personne n'aime les missionnaires armés. » D'autre part, la France est une puissance impériale et coloniale, présente sur tous les continents ou presque : elle ne peut être absente d'Europe.
[...] L'Allemagne sort du statut d'occupation et peut développer son armée Le traité de Rome du 23 mars 1957 doit beaucoup à l'action de Jean MONNET et SPAAK. Ils proposent un élargissement des prérogatives de la CECA à l'ensemble de l'économie, ce qui est accepté à la conférence de Messine et débouche sur le traité de Rome qui institue la Communauté Economique Européenne (CEE). Elle prévoit un marché commun (libre circulation des marchandises) même s'il est convenu de différer la mise à l'étude d'une politique agricole commune. Le 1er juillet 1958 voit le jour la CEE. Les institutions qui sont créées prévoient une possibilité d'évolution. [...]
[...] La structure fédérale est promue par certains : les pays membres devraient abandonner une partie de leur souveraineté à un gouvernement fédéral qui agit dans un cadre institutionnel, politique, monétaire, économique, fiscal, diplomatique, militaire, mais dans lequel les peuples peuvent conserver leur culture propre et contribuer à forger une culture commune. Les États-Unis ont souvent servi de référence au fédéralisme. Les confédéralistes estiment que la souveraineté ne se partage pas dans certains domaines, notamment politique étrangère, défense, monnaie et mêmes certains domaines économiques et sociaux Les refus et les déceptions ne manquent donc pas. Certains arguments sont intéressants : l'Europe sociale avance trop lentement. [...]
[...] Il y a de lourdes hypothèques, comme les destructions sur le territoire français et donc les réparations que l'Allemagne doit payer, mais aussi l'Alsace-Moselle. Après la Seconde Guerre mondiale, le statut de l'Allemagne va créer des conditions favorables, notamment dans le contexte de guerre froide. Enfin, il faut également que la France renonce à certaines prétentions et vocations hégémoniques, qu'elles soient réelles ou prêtées à la France par ses partenaires. C. L'Europe est également un sujet de débats, de controverse et parfois de refus 1. L'idée peut être globalement contestée. [...]
[...] Le dépassement de la souveraineté sous la présidence de Valéry GISCARD D'ESTAING, qui voit la mise en place d'un Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement. En 1979, le système monétaire européen voit le jour L'élan fédéraliste sous l'impulsion de Jacques DELORS, avec François MITTERRAND et Helmut KOHL, de l'acte unique au traité de Maastricht. Problème des ex-démocraties populaires. Idée d'une citoyenneté européenne. C. Après Maastricht, entre ambiguïtés et conceptions médianes : le confédéralisme gaullien serait-il de retour ? [...]
[...] La défaite fait de la France un État vassalisé dans une Europe devenue hitlérienne. La France est battue par l'Allemagne, affaiblie, démantelée. Les éléments de résistance intérieure sont faibles. Le Reich organise après ces victoires une Europe à sa botte, sur des bases techniques et hiérarchisées, allant jusqu'à la solution finale. Il y aussi les collaborateurs qui procèdent ainsi, car ils considèrent que l'Allemagne est une victoire qui s'inscrit dans la durée et que c'est la seule solution pour la France de continuer à exister. [...]
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