La France dans l'entre-deux-guerres (1918/1939)

Thèmes abordés

Entre-deux-guerres, années folles, crise économique, IIIe République, Clemenceau, radicaux, Poincaré, parti communiste, crise de 1929, Tardieu, Herriot, chômage, Hitler, fascisme, Léon Blum

Résumé du document

Schématiquement, la France dans l'entre-deux-guerres est organisée en deux moments. Le premier moment est dans les années 20, années de reconstruction en France, de remise en ordre, nommées les « années folles ». Le deuxième moment, à partir de l'arrivée de la crise économique en France, le déploiement d'un panorama, est sombre, alourdi par de mauvaises nouvelles qui laissent place à la Seconde Guerre mondiale.

Extraits

[...] - Élection de guerre : problème lié à la guerre en 1919. - Et en 1924 : politique plus traditionnelle avec - de problèmes liés à la guerre. - La situation économique et sociale tarde à se normaliser : - La France doit faire face à des destructions considérables. - La France est très dépendante des puissances qui l'entourent : Grande-Bretagne et États-Unis, qui achètent des francs pour que celui-ci ne sombre pas. - La France doit emprunter à des organismes financiers pour payer le fonctionnement de l'État. [...]

[...] D'une part même si ce n'est pas un mouvement très puissant : l'extrême droite promeut un pacifisme à outrance - ils ne veulent pas. « Ce n'est pas l'affaire des Français ». Le parti communisme est interdit et est rentré dans la clandestinité. Par ailleurs, la situation géopolitique de la France (guerre d'Espagne s'est achevé) a vu déferler plusieurs milliers de réfugiées espagnoles. Le climat est celui d'une France fragile et divisée face à des régimes qui paraissent extrêmement prédateurs et presque coalisés. [...]

[...] - 1934 : radicaux inquiets pour la république et les communistes qui étaient hors du champ politique reçoivent l'instruction de Staline de renouer avec le camp républicain pour éviter le phénomène fasciste. - Dans un premier temps : les socialistes et les communistes vont critiquer le gouvernement de Doumergue et Tardieu. Chef des socialistes : Léon BLUM, contexte international crispé. Le parti communiste ne participe pas à la collision. Pour la première fois, les femmes rentrent au gouvernement. Au titre de ministre. Il y a une volonté pour la première fois un département qui soit dédié aux affaires culturelles « le sous-secrétariat » au sport et au loisir. [...]

[...] - La situation sociale s'apaise par rapport aux grèves de 1920. - Le panorama économique est bien meilleur = effacement du parti communiste au niveau politique. - Le jeu politique tourne autour de questions économiques et sociales et plus atour de la guerre. - La relation avec l'Allemagne semble stabilisée. Ministère Tardieu : - Élection 1918 : la majorité de Poincaré puis de Tardieu à partir de 1929 (majorité de droite, conservatrice) commence à produire. - 1933 : la gratuité est étendue aux établissements secondaires. [...]

[...] Remplacé par Camille CHAUTEMPS (radical) mène la même politique que BLUM, mais plus distant avec les communistes. En juillet 1938, les socialistes se retirent du gouvernement. DALADIER qui se retrouve au gouvernement. Vers la guerre Le climat international se dégrade de manière importante et devient catastrophique. En 1931 : le Japon est une sorte de dictature nationale militaire à l'époque. Le Japon déclare une guerre contre la Chine et l'emporte. Ce geste lance en quelques sortes une série d'opérations prédatrice qui va être menée par des pouvoirs autoritaires. [...]