Fiche de synthèse retraçant l'évolution économique de la France depuis 1945: la reconstruction, l'entrée dans les "Trente Glorieuses" puis les "Vingt Piteuses". Elle a été réalisée dans le cadre d'une préparation au concours des Instituts d'Etude Politique mais peut s'intégrer dans le cadre de la préparation au baccalauréat ou à d'autres concours.
[...] La demande reste importante mais les importations (automobiles) progressent plus vite que les exports. Une économie dépendante L'ouverture de l'économie française sur l'extérieur suppose certaines formes de dépendances (énergie, matières premières). La France augmente fortement ses importations d'hydrocarbures (bon marché à l'époque). Le premier choc pétrolier sera d'autant plus violent que la dépendance énergétique s'est accrue. De plus, en 1971, le système monétaire mondial, défini à Bretton Wood en 1944 et fondé sur le GOLD Exchange Standard (étalon devise or) se détraque et engendre de l'instabilité. [...]
[...] Le niveau de croissance annuel atteint vite et celle de la production industrielle s'envole (L'indice de production industriel a presque triplé entre 1945 et 1952). Les prévisions du Plan Monnet sont quasiment atteintes. La modernisation des structures : L'aide Marshall entraîne un effort de modernisation dans les domaines de l'extraction de charbon et de la métallurgie surtout. La concentration financière de d'entreprises préexistantes donne naissance à deux grands groupes sidérurgique : USINOR en 1949 et De Wendel-SIDELOR en 1950. Les usines françaises s'inspirent d'ailleurs de plus en plus des méthodes d'organisation de la production américaines (taylorisme et surtout fordisme). [...]
[...] (Dévaluation de 44% en janvier 1948 amène le franc Mayer en Octobre 1948 amène le franc Queuille ) L'hypothèque européenne L'idée d'une économie française qui doit se tourner vers une Europe en construction l'emporte sur une reconstruction dans un cadre commercial fermé. En effet, la France adhère à l'UEP (Union Européenne des Paiements) en 1950 qui favorise le développement des crédits au niveau européen puis à la CECA, crée par le plan Schuman en Avril 1951. Mais la question de savoir si la modernisation française sera suffisante pour affronter dans de bonnes conditions la concurrence européenne se posera lors de la signature du Traité de Rome (1957). [...]
[...] Mais la production agricole, pas encore modernisée, interdit la levée du rationnement jusqu'en 1949. Les limites : L'inflation L'hyperinflation est incontestablement le problème économique le plus grave des années d'après guerre, d'autant plus que le pays est dans une véritable spirale inflationniste (hausse des prix entraîne hausse des salaires et inversement). Le sommet est atteint en 1948 avec un taux d'inflation de 40%. Cela s'explique par : hausse de la demande alors que l'offre ne suit pas le rythme, développement du crédit, recours à l'emprunt de la part de l'Etat, accroissement de la masse monétaire. [...]
[...] L'aide américaine Il apparaît clairement que, après la guerre, les économies européennes ne pourront se redresser sans l'aide du géant économique que sont devenus les Etats-Unis. Le Plan Marshall (Juin 1947), refusé par les démocraties populaires, agit comme une aide économique même si le but de celle ci est surtout politique (empêcher l'implantation du communisme en Europe). Les 16 pays d'Europe Occidentale ayant accepté l'aide forment l'OECE (Organisation Européenne de Coopération Economique). La France reçoit 6 Milliards de sous la forme de dons essentiellement. Elle permet l'importation de matières premières pour relancer la production et la reconstruction au cours des années 1947-1952 (1er Plan). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture