La France du bloc et l'ascension du radicalisme (1899-1905)

Résumé du document

Fiche d'histoire : La France du bloc et l'ascension du radicalisme (1899-1905)



Naissance des organisations nationales qui soutiennent la politique de Waldeck-Rousseau autour de 1901, qui cherchent à s'organiser au-delà des groupes parlementaires qui ne sont plus en adéquation avec une opinion publique en mutation : pas simplement tactique.





1. Le vivier commun

2. L'organisation des partis républicains

3. La victoire du Bloc

4. L'?uvre du Bloc

Extraits

[...] La Dépêche interdit l'indépendance : la fidélité au Bloc est la condition de la réélection. L'alliance socialistes-radicaux est bel et bien la clef de voûte du combisme L'œuvre du Bloc De la loi sur les associations (1er juin 1901) à la séparation de l'Eglise et de l'Etat décembre 1905) La loi sur les associations comporte un chapitre contre les congrégations religieuses pratiqué rigoureusement par Combes et qui aggrave la tension avec la papauté ( le conflit éclate en 1904. Affaire Dreyfus ( influence de la Bonne Presse, imprécision des statuts, mensonges de l'Etat-Major : feu sur les collèges religieux, les jésuitières Développement de l'enseignement congréganiste, fortune des ordres suspecte. [...]

[...] Parti socialiste qui en sort composé des cinq organisations nationales antérieures (POF, PSR, POSR, FTS, indépendants), juxtaposées mais qui ne fusionnent pas. Conditions politiques qui évoluent : opposition du POF. Quittent la salle au congrès de Wagram(28-30 septembre 1900). Le PSR le rejoint au congrès de Lyon (26-28 mai 1901). POF, PSR et Alliance communiste créent en septembre 1902 le Parti socialiste de France, parti de révolution qui refuse de participer au gouvernement bourgeois. Parti centralisé, de militants, appauvri par des départs (Midi). [...]

[...] Ils sont divisés sur l'armée ou la question sociale mais dans l'ensemble plus favorables au radicalisme qu'au socialisme. Création en juin 1902 d'une revue, les Annales de la jeunesse laïque, et de la Fédération des jeunesses laïques : entend regrouper toutes les nuances républicaines, lieu de débats. Les universités populaires Les premières UP sont antérieures à l'Affaire mais leur essor se situe dans le sillage du dreyfusisme. Implantation sociologique urbaine, plutôt les anciens métiers que la grande industrie, régions de vif affrontement. [...]

[...] Pas d'élimination systématique, mais les radicaux placent leurs hommes. Réflexion sur l'armée et mise en cause. Galliffet met à la retraite quelques officiers supérieurs et tente de rendre au pouvoir politique l'autorité suprême. Les loges discutent. Le général André (1900) prend des initiatives pour libéraliser les mœurs. Renseignements collectés par le Grand Orient : affaire dite des fiches qui éclate le 28 octobre 1904 et démission d'André, coup fatal au ministère Combes. Autres suggestions : rendre publiques les raisons des mauvaises notes, fermer les écoles militaires, supprimer la Légion d'honneur Loi de mars 1905 : service de deux ans et suppression des dispenses. [...]

[...] Midi provençal et bas-languedocien : radical-socialisme en progression. Aquitaine, Haute- Garonne (6députés sur 7 sièges) :la Dépêche comme instrument de conquête . Apogée dû à la confiance urbaine et rurale. Le ministère Combes et l'organisation du Bloc Démission mystérieuse de Waldeck-Rousseau le 3 juin 1902 : maladie ? difficultés ? 1er juin : le progressiste Deschanel est éliminé de la présidence de la chambre par Léon Bourgeois. 6 juin 1902 : Loubet fait appel à Emile Combes pour former le gouvernement. [...]