La France en 1958, dissertation d'histoire contemporaine de 4 pages
L'année 1958 représente un tournant dans l'histoire politique et institutionnelle française. Année du retour au pouvoir de « l'homme providentiel », incarné par Charles de Gaulle, elle marque la fin de la Quatrième République, confrontée dès sa constitution aux enjeux de la Reconstruction et de la Guerre froide et dont la chute intervient après une longue série de coups portés contre elle, des manifestations insurrectionnelles de novembre-décembre 1947 à la constitution du Comité de salut public à Alger le 13 mai 1958.
I.L'année 1958, un tournant politique et institutionnel ?
II.L'année 1958 et la présentation du projet gaulliste de modernisation politique et économique.
III.Une société en pleine mutation dont les espoirs peinent à être réalisés.
[...] Ce projet de Constitution ne reflète donc pas parfaitement le projet gaulliste du pouvoir. On se rapproche de cet idéal gaulliste en 1962 avec la réforme constitutionnelle instaurant le suffrage universel direct pour l'élection du président de la république. D. Adoption de la nouvelle Constitution et élection de Charles de Gaulle septembre : Adoption par référendum de la Constitution de la Cinquième République avec près de 80% de oui et 30 novembre : Élections législatives. Large victoire de la droite fort recul des communistes. [...]
[...] Le 15 mai, le général Salan crie « Vive de Gaulle ». Le jour même, Charles de Gaulle se déclare prêt à assumer le pouvoir. L'état d'urgence est instauré le 16 mai. Nouvelle conférence de presse le 19 mai de Charles de Gaulle pour annoncer qu'il ne reviendrait pas au pouvoir selon les rites habituels. Le 21 mai Georges Bidault (MRP) annonce son ralliement à De Gaulle, suivi par Antoine Pinay le 22 mai. Le 24 mai, des Comités de Salut Public sont constitués en Corse à l'initiative du CSP d'Alger. [...]
[...] Voir pour cela la séance sur « les jeunes ». L'année 1958 constitue une rupture historique important du point de vue politique et institutionnel, même si les continuités sont nombreuses avec le régime précédent, comme le démontre les références constantes de De Gaulle à la légitimité républicaine, la présence de parlementaires de la Quatrième République au sein de la Commission Debré, l'absence de décision quant au sort de l'Algérie, poursuite de la politique économique de lutte contre l'inflation. Il existe cependant bien une rupture politique, plus que symbolique, celle de De Gaulle, dont le leitmotiv est le rétablissement de la grandeur de la France par sa « modernisation ». [...]
[...] Le 8 février 1958, le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef est bombardé par l'armée française sans annonce préalable : Bilan : 78 morts dont 21 enfants avril 1958 : Chute du gouvernement Félix Gaillard et début de la crise politique, la SFIO refusant toute participation ministérielle mai 1958 : René Coty désigne Pierre Pfimlin (MRP) comme Président du Conseil, connu pour vouloir transiger avec le FLN. B. Charles de Gaulle, l'homme providentiel ? (13 mai 1958-4 juin 1958) mai 1958 : Date d'investiture de Pfimlin, l'immeubre du Gouvernement Général à Alger est envahi par des manifestants pro Algérie française. [...]
[...] –Les grands projets ne sont évidemment pas pris ni n'aboutissent en 1958. Cependant, dans son discours du 4 septembre 1958, Charles de Gaulle, en évoquant les questions du logement, de l'instruction et de la restauration de la grandeur économique et politique de la France pose les bases de la continuation de la modernisation de l'appareil économique de la France qui passe par la construction massive de logements, d'infrastructures de transports, d'aménagement du territoire (création de la DATAR en 1963), le projet Concorde, aérospatiale (projet Europa puis Ariane) . [...]
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