La France sort victorieuse de la guerre mais les tourments marqués par celle-ci. Les territoires sont dévastés, le pays endetté, l'inflation est élevée et le franc (pilier de l'économie française 1804-1994) est dévalué (...)
[...] La droite la plus traditionnelle revendique le retour aux valeurs de l'ancien régime. Le rêve d'un État puissant. Dans la conception politique de l'époque, la république se confond avec le régime parlementaire. Or, celui-ci apparaît discréditer par son incapacité à résoudre la crise économique et par les scandales. Divers projets tentent de trouver des solutions neuves, ainsi l'un des chefs de file de la droite, André tardif propose de renforcer le pouvoir exécutif mais ses idées trouvant avec ou. Les intellectuels imaginent une économie dirigée par l'État sous la direction de technocrates jugés plus compétents que les parlementaires. [...]
[...] III) Le Front populaire face aux tensions. L'échec économique du Front populaire. Face aux mauvais résultats économiques, le gouvernement doit se résoudre en septembre 1936 à une dévaluation du franc de 25 à qui intervient trop tardivement pour être efficaces. L'application des 40 heures, loin de créer les emplois prévus, révèle l'archaïsme des structures industrielles et augmente considérablement les coûts de production. Un bras de fer s'engage entre le patronat qui réclame des aménagements et les syndicats soutenus par le gouvernement. [...]
[...] Leçon 2 : La France dans les années 30. La France sort victorieuse de la guerre mais les tourments marqués par celle-ci. Les territoires sont dévastés, le pays endetté, l'inflation est élevée et le franc (pilier de l'économie française 1804-1994) est dévalué. La France porte le poids de la guerre. Très affaibli démographiquement, à cause des Invalides, des morts et des veuves, entre 1920 et 1928 le taux d'accroissement est négatif ce qui se traduit par le vieillissement de la population et l'appel d'étrangers. [...]
[...] Une alliance des partis de gauche. Après le 6 février 1934, ressentie comme une menace fasciste, socialiste et communiste lance un appel à une grève générale le 12 février 1934, au nom de la défense de la république. Cette première alliance reçoit le soutien des radicaux le 14 février 1935. Le Front populaire ainsi créé peut alors annoncer en vue des élections de 1936 un programmes électoral tenant en trois mots : du pain, la paix et la liberté. Les suffrages du 26 avril et du 3 mai 1936 accords de la victoire électorale au parti du Front populaire. [...]
[...] Les crises ministérielles à l'antiparlementarisme. Dans les années 1930, l'escroc Stavisky est accusé d'avoir émis de faux bons du trésor, bénéficiant de l'appui d'hommes politiques ; il aurait, en contrepartie, financer les radicaux au pouvoir. Or, ceci incarne le fonctionnement de la république ; ils sont donc particulièrement visés par les critiques adressées au système parlementaire. À l'assemblée, les députés renversent fréquemment les gouvernements, paralysant le travail politique crises ministérielles se déroulent ainsi entre 1932 et 1938. De plus, les hommes politiques sont compromis dans plusieurs scandales politiques au financier qui laisse à penser que tout le personnel politique corrompu ; ceci renforce encore le climat de suspicion et l'antiparlementarisme latent des Français qui remettent davantage en cause la représentation parlementaire que la république elle-même. [...]
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