Cours d'Histoire (niveau Lycée) résumant la situation de la France dans les années 30.
[...] A l'initiative du gvt, le 8 juin 1936 les accords Matignon sont signés par le patronat et les syndicats. Ils visent à la reprise du travail en accordant des augmentations de salaire et des droits syndicaux supplémentaires. Des lois sociales, votées par les députés du FP créent 15 jours de congés payés annuels, la semaine de 40 heures puis l'allongement de la scolarité à 14 ans. Ces décisions améliorent la condition ouvrière et expliquent l'importance du FP dans la mémoire collective. Mais les difficultés s'accumulent. [...]
[...] Les exportations chutent, la balance commerciale est déficitaire, la production diminue ainsi que les revenus agricoles, industriels, commerciaux et les salaires. La consommation diminue donc elle aussi quant au chômage il augmente considérablement et les écarts sociaux se creusent. La crise se ressent également au niveau politique. Il y a une instabilité ministérielle gouvernements se succèdent entre 1932 et 1935. Malgré ces effets, ils sont moins importants que dans les pays voisins européens. Les gouvts ne sont pas à la hauteur. La plupart adoptent des politiques déflationnistes. [...]
[...] La guerre d'Espagne achève de diviser la gauche : socialistes et radicaux prônent la non-intervention, contre l'avis des communistes. Tout ceci fragile le FP. En juin 1937 Blum démissionne quand le Sénat lui refuse les pleins pouvoirs financiers et éco. En 1938 le radical Daladier s'associe à des hommes de droite pour former un gvt. C'est la fin de l'esprit du FP. Quant aux problèmes extérieurs ils prennent de plus en plus d'ampleur notamment avec les agressions d'Hitler. La France aborde la guerre mal préparée, moralement et politiquement. [...]
[...] Leur but étant de stabiliser l'activité éco. et d'équilibrer le budget. On va augmenter les impôts, les salaires vont diminuer. Mais c'est l'échec. Les contestations se font de plus en plus ressentir. En 1932-1934, les gauches radicales et socialistes, divisées sur la politique à suivre, n'arrivent pas à former un gouvernement stable. Parallèlement, des ligues (mvt d'extrême droite) revendiquent un exécutif fort, d'autant plus que les scandales politico-financiers sont nombreux (affaire Stavisky en 1934). La ligue la plus importante, les Croix de Feu, dirigée par le colonel de la Roque est constituée d'anciens combattant. [...]
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