Les Français sous l'occupation

Thèmes abordés

Français, occupation, Seconde Guerre mondiale, collaboration, Résistance, France libre

Résumé du document

A l'exception des populations du Nord déjà occupées pendant la 1re Guerre mondiale, les Français ne savent pas bien quelle règle de conduite adopter. Doivent-ils se montrer aimables avec les soldats lorsque ceux-ci se montrent corrects ? Doivent-ils toujours conserver un silence hostile ?
La majorité des Français, accablés par les contraintes de l'occupation, doivent s'accommoder au mieux, en faisant de nombreuses concessions (le fruit de leur labeur est par exemple détourné au profit de l'Allemagne…). D'autres vont plus loin : près de 200 000 Français font le choix de partir travailler en Allemagne dans l'espoir d'un meilleur salaire. Des journaux, pour ne pas être interdits, excluent certaines personnes mal vues des Allemands…

Extraits

[...] Le 3 juin 1944, un véritable gouvernement est créé : le Gouvernement Provisoire de la République Française présidé par le général De Gaulle. En février 1944, les différents groupes armés sont unis dans les Forces Françaises de l'Intérieur qui facilitent l'avance des Alliés après leurs débarquements (sabotages, renseignements Après, le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, le territoire national est progressivement libéré lors de la Bataille de France. Mais la Résistance essuie aussi des échecs comme dans le Vercors le maquis (=région retirée s'organise la résistance clandestine armée. [...]

[...] Sur les Juifs présents en France en ont été déportés. Parmi eux 80% étaient étrangers (nombreux réfugiés polonais) sont revenus des camps (depuis 1995 sous la présidence de Jacques Chirac, l'Etat français a reconnu sa responsabilité dans cette rafle.) L'invasion de la zone Sud par les allemands, en novembre 1942, accentue la collaboration d'Etat (=coopération avec l'Allemagne dans les domaines politique, militaire et économique même au-delà des demandes allemandes.). En février 1943, Laval créé le Service de Travail Obligatoire (=créé en 1943, qui oblige les actifs de certaines professions à aller travailler en Allemagne, sous peine d'arrestation.) qui oblige près de français à aller travailler en Allemagne. [...]

[...] Elle devient aussi un des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies, organisation qui fut crée en vue rétablir la démocratie dans les pays occupés pendant le conflit et ainsi préserver la paix. Après, la guerre de nouvelles frontières sont décidées, l'URSS gagne de nombreux territoires. La Pologne subit un glissement vers l'Ouest. La Yougoslavie et la Bulgarie augmentent leurs territoires. Des milliers de personnes sont déplacés. L'Allemagne et l'Autriche sont divisées en 4 zones occupées par la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'URSS. Les Etats-Unis et l'URSS apparaissent comme les deux grandes puissances victorieuses. Alliées contre le nazisme, elles proposent toutes deux au monde deux modèles politiques et économiques divergents. [...]

[...] Les français sous l'occupation L'attitude des Français sous l'Occupation 1°)Quelle attitude adopter ? A l'exception des populations du Nord déjà occupées pendant la 1re Guerre mondiale, les Français ne savent pas bien quelle règle de conduite adopter. Doivent-ils se montrer aimables avec les soldats lorsque ceux-ci se montrent corrects ? Doivent-ils toujours conserver un silence hostile ? La majorité des Français, accablés par les contraintes de l'occupation, doivent s'accommoder au mieux, en faisant de nombreuses concessions (le fruit de leur labeur est par exemple détourné au profit de l'Allemagne D'autres vont plus loin : près de Français font le choix de partir travailler en Allemagne dans l'espoir d'un meilleur salaire. [...]

[...] Des femmes sont tondues pour avoir entretenu des liaisons avec des Allemands. L'épuration légale s'organise alors (ensuite) : personnes passent en justice sont condamnés à mort (dont Pétain, Laval et Darnand) et à des peines de prison. Le général De Gaulle fait commuer la peine de Pétain en détention à perpétuité (il meurt en 1951). La restauration de la démocratie s'opère .Il faudra attendre 1945 et le retour d'Allemagne des prisonniers pour organiser les premières élections auxquelles les femmes participent pour la première fois. [...]