La renommée du village de Rennes-Le-Chateau, situé dans le département de l'Aude, à une quarantaine de kilomètres au sud de Carcassonne, doit beaucoup au personnage atypique qu'était Bérenger Saunière et à sa mystérieuse richesse personnelle. Bon nombre de spécialistes et d'amateurs cherchent toujours à donner une réponse à cette énigme.
Né le 11 avril 1852 à Montazels, Saunière est ordonné prêtre en juin 1879. Il est nommé curé de Rennes-Le-Chateau, un bourg de trois cents âmes, le 1er juin 1885 par monseigneur Billard, l'évêque de Carcassonne.
[...] Une fois suspendu, Saunière vivra plus humblement et Marie Dénarnaud finira ses jours de la même façon. Mais l'imposante littérature sur le sujet, dans laquelle se distingue, par son succès commercial, l'ouvrage intitulé L'Énigme sacrée qui a inspiré le célèbre Da Vinci Code de Dan Brown, ne le voit pas de cet œil. Les explications du mystère seraient bien plus complexes. Les théories sur l'origine de la fortune de l'abbé Saunière sont aujourd'hui innombrables et variées. Pour la majorité d'entre elles, elles n'ont qu'un point commun, celui d'un trésor. Mais lequel ? [...]
[...] Celui du Temple de Salomon ? Des Wisigoths ? Du roi Dagobert ? De Blanche de Castille ? Des cathares ? Des Templiers ? Des Hautpoul, seigneurs de Rennes ? défaut de réponse, certains passionnés continuent de creuser illégalement dans la nuit, au grand mécontentement de la municipalité de Rennes-le-Château. [...]
[...] Il meurt le 22 janvier 1917 l'âge de 65 ans. Sa dépouille est d'abord enterrée au cimetière de Rennes-le-Château, puis rejoint en septembre 2004 son domaine personnel devenu la propriété de la commune. Depuis la fin du XIXe siècle, une seule question est sur toutes les lèvres des habitants du village et des passionnés de l'étrange destinée de Saunière : quelle est l'origine de la fortune de l'abbé ? Une seule personne, en l'occurrence Marie Dénarnaud, détenait vraisemblablement une partie de la réponse ou celle-ci tout entière. [...]
[...] le 11 avril 1852 Montazels, Saunière est ordonné prêtre en juin 1879. Il est nommé curé de Rennes-Le-Château, un bourg de trois cents âmes, le 1er juin 1885 par monseigneur Billard, l'évêque de Carcassonne. Ses propos antirépublicains le font très tôt remarquer de ses supérieurs qui le suspendent un temps. Revenu dans le village audois en juillet 1886, il retrouve son église en piteux état et il décide de la rénover. Durant dix ans, il réhabilite le bâtiment avec une telle démonstration de luxe qu'il s'attire les soupçons de ses modestes ouailles. [...]
[...] En guise d'unique justification, Saunière déclare que la villa Béthanie, construite grâce des dons dont il doit taire l'origine, n'a envisagée qu'à des fins philanthropiques puisqu'elle doit abriter des personnes âgées sans ressources. L'argument ne convainc pas et l'abbé Saunière est déplacé. En janvier 1909, il est nommé curé de Coustouge, un village proche qu'il ne rejoint pas. Il démissionne le mois suivant, avant d'être interdit de messe et remplacé par un nouveau curé. Il continue pourtant ses offices dans un lieu très personnel, la chapelle privée de la villa Béthanie. [...]
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