ce cours traite des origines de la dynastie, et du califat, empire ou pouvoir.
[...] Pour payer les troupes, il faut tenir des registres et d'avoir sous la main les soldats. Pour cela, les arabes vont décider de séparer les troupes arabes de la population avec la construction de nouvelles villes pour pouvoir plus facilement administrer. A partir de 642, on a des documents égyptiens, et des lettres entre les pagarques et parfois entre les pagarques et les gouverneurs. Par exemple un papyrus de 643 « est reçu pour les ovins donné aux magariati et autres qui sont arrivés comme acomptes pour les taxes de l'année fiscale ». [...]
[...] D'un point de vue de l'Etat, tout est conservé et on n'a aucune trace d'un gouvernement arabe, les administrateurs en place sont ceux qui y avaient déjà avant. En Égypte, les administrateurs locaux étaient les pagarques (des grecs) qui travaillaient déjà sur place pour l'empereur byzantin, mais désormais pour les califes. Il n'y a pas de bouleversement étatique. Malgré tout, il y a eu 2 innovations qui vont avoir une grande influence de Muawiya : Le choix par les califes de Médine de rémunérer les soldats par une solde (paiement en argent). C'est un choix décisif mais pas différent des empires perses et byzantins. [...]
[...] L'hégire est provoquée par le fait qu'il a commencé à transmettre le message religieux, et la famille Omeyyade s'opposait beaucoup. Dans sa biographie, l'ennemi majeur de l'Islam, qui s'oppose par tous les moyens, c'est Abu Sufyan, un Omeyyade, et le père du premier calife Omeyyade. Il s'oppose car était le chef de la famille Omeyyade, il avait un prestige qui le plaçait au sommet, et donc le discours religieux le mettait en cause, et sa domination. L'autre raison de cette opposition, c'est une opposition économique, car la Mecque profitait du pèlerinage païen pour faire du commerce. [...]
[...] L'autre innovation c'est de leur donner des terres si on ne les paye pas. Ceci se faisait déjà par les chefs germains, l'empire carolingien, et plus tard par l'empire Byzantin. Dans le monde arabe, les troupes ne sont pas forcément localisées, et n'ont pas d'encrage local. Cela a une conséquence sur le type du danger qui menace l'Etat. Le risque c'est d'avoir une décomposition territoriale, qui voudront s'imposer localement, et s'insurger contre le pouvoir pour devenir autonomes. Mais c'est rare, on a plutôt des révoltes par des personnes qui veulent récupérer la gestion de l'Etat pour récupérer tous les impôts. [...]
[...] Les historiens de l'époque ont essayé de comprendre l'origine de ce nom. Il y avait 2 étymologies qui existent : Racine de SH = petit requin, qui était interprété comme un symbole de force, donc sont faits pour régner Quelqu'un qui amasse des biens, qui indique que l'activité principale c'est le commerce. Les Quraysh sont mentionnés une fois dans le Coran dans la sourate 106 qui dit qu'ils faisaient des voyages divers. Il y a 2 interprétations, que les Quraysh avaient l'habitude de passer l'hiver à la Mecque et l'été à Ta'if. [...]
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