La fondation d'un empire musulman: Abd-el-Malik

Résumé du document

ce cours traite de l'arrivée au pouvoir, la réforme de l'Etat, et l'idéologie califale.

Extraits

[...] On le sait par les monnaies qui sont frappées, et sont mentionnées à son nom, de plus on trouve la mention de Muhammad, ce qui est explicite que maintenant la tradition religieuse est importante. Donc le vrai rebelle c'est Marwan. Il se présente comme le souverain des musulmans dans une tradition qui veut revenir au modèle des premiers califes désignés par les compagnons de Médine. Sur les monnaies on trouve la mention de « émir des croyants, au nom de Dieu ». C'est l'utilisation de la religion pour affirmer son pouvoir, ce qui n'était pas le cas des Omeyyades. [...]

[...] Selon l'historiographie récente, Abd al-Malik est le premier à se présenter réellement comme un calife. C'est à partir de lui qu'on commence à avoir des sources d'Etat qui est un signe d'Etat lui-même. L'ARRIVEE AU POUVOIR D'ABD AL-MALIK La crise du régime sufyanide En Novembre 683 Yazid meurt brutalement et il a 3 fils, mais il a veillé avant sa mort à faire reconnaitre un de ses fils, le successeur, et a fait nommer son fils aîné Muawiya II, qui est reconnu sans difficulté par les tribus arabes, sauf par la Mecque. [...]

[...] Il montre un intérêt sur les questions religieuses, comme l'empereur byzantin. Par ailleurs on sait qu'il est intervenu dans les affaires de l'église chrétienne, dans une lettre d'Elia, il demande l'appui d'Abd al-Malik pour devenir le chef de l'église chrétienne en Arménie. Il intervient dans la pratique religieuse, ça se traduit par des constructions. Il a fait 2 constructions religieuses à la Mecque car la ka'ba a été abimée par la conquête militaire, il l'a fait reconstruire. L'autre construction à Jérusalem, on a le dôme du Rocher qui a été construit. [...]

[...] Selon certaines sources chrétiennes, on a la destruction d'églises et des croix en Arménie et en Egypte. L'IDEOLOGIE CALIFALE Le calife de Dieu Abd al-Malik transforme l'Etat en mettant en avant le caractère religieux de l'Etat. L'administration devient de plus en plus arabe. Mais cet aspect a un aspect aussi personnel, qui met en avant le chef de l'Etat qui a une autorité religieuse, qui est un élément de propagande pour renforcer la légitimité, et de mettre la supériorité sur tous les arabes. [...]

[...] De plus ce lieu est lié au dernier monothéiste, Muhammad. Jérusalem a un statut religieux important au sein de l'islam, qui se renforce au gré des circonstances politiques. Au début de la révélation, les musulmans priaient en direction de Jérusalem et après la conquête de Jérusalem par le prophète, la prière se faisait en direction de la Mecque. A l'extérieur du bâtiment il y a des inscriptions omeyyades, mais il y a un problème de la date et du Calife. [...]